Le plus grand cargo à voile du monde achève son voyage transatlantique inaugural – Mon blog

Décrit par l’hebdomadaire britannique Nouveau scientifique comme le « le plus grand porte-conteneurs à voile du monde », l’Anémos est arrivé mardi 3 septembre à New York, après sa première traversée de l’Atlantique. Parti le 9 août du Havre, en Seine-Maritime, ce voilier cargo de 81 mètres de long, équipé de 3 000 m² de voiles, a pour objectif de réduire l’empreinte carbone d’une industrie du transport maritime trop gourmande en hydrocarbures.

Le navire a accosté aux États-Unis avec ses cales remplies de bouteilles de cognac et de champagne, « une cargaison qui devrait faire partie d’une célébration mémorable à son arrivée », observer Futurisme, Média américain spécialisé dans les nouvelles technologies.

« Nous savons depuis des siècles qu’il y a beaucoup de vent en haute mer et nous avons des cartes. Mais aujourd’hui, grâce aux communications et au routage par satellite, [météorologique]le vent est également prévisible, ce qui en fait un moyen de propulsion fiable », déclare Guillaume Le Grand, président et fondateur de TransOceanic Wind Transport (TOWT), la société française qui exploite Anémos (« vent » en grec), cité par Nouveau scientifique.

Construit par les chantiers Piriou de Concarneau, le navire déploie ses voiles grâce à un système automatisé, inspiré des voiliers de course, poursuit la revue scientifique. Selon TOWT, il peut transporter 1 tonne de marchandises tout en ne produisant que 2 grammes de CO2 par kilomètre, soit dix fois moins qu’un porte-conteneurs standard. Propulsé principalement par le vent, le navire peut atteindre des vitesses de plus de 19 km/h, voire plus dans des conditions favorables sous les alizés de l’Atlantique Nord, selon Guillaume Le Grand. Il est également équipé de deux moteurs thermiques utilisés lors des approches.

Décarboner le transport maritime

« Ce navire est le premier d’une flotte prévue de huit unités, avec l’ambition de transporter 200 000 tonnes de marchandises par an avec 40 000 tonnes d’émissions de carbone en moins », continue le Nouveau scientifique. Mais l’impact global des navires propulsés par l’énergie éolienne reste difficile à quantifier. Les coûts cachés associés à cette technologie et l’absence de critères normalisés pour évaluer les économies de carburant rendent cette évaluation difficile, selon un rapport de Lloyd’s Register, une société de services maritimes basée au Royaume-Uni citée par le journal.

[…] En savoir plus sur Courrier international

Sur le même sujet :

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Volodymyr Zelensky limoge le commandant de l’armée de l’air après le crash suspect d’un F-16
NEXT Le bronze pour la paire Lucas Mazur-Faustine Noël en parabadminton