Grégoire de Saint-Quentin à la tête de GEOS, Didier Castres PDG de DCI, Ronan Haicault de la Regontais directeur des opérations d’Amarante… Longtemps cantonnés au rôle de conseillers de PDG ou de directeurs de la sécurité, d’anciens généraux débarquent désormais à des postes opérationnels au plus haut niveau. Explications.
Il aurait pu poursuivre son parcours au sein des armées. Gravir les échelons dans les services de renseignement. Ou encore viser une troisième ou une quatrième étoile. Mais le général de brigade Ronan Haicault de la Regontais, directeur adjoint des « capacités » à la Direction du renseignement militaire (DRM), a fait un autre choix. À seulement 53 ans, il quitte son uniforme pour devenir le 1est Septembre, directeur général adjoint en charge des opérations de la société de sécurité Amarante International, l’un des leaders français du secteur, dirigé par Alexandre Hollander, ancien membre du service action de la DGSE.
Formé à Saint-Cyr, la même année qu’Alexandre Hollander, passé par l’ESSEC et l’École de Guerre, Ronan Haicault de la Regontais a effectué l’essentiel de sa carrière au sein du 2et Régiment de Hussards, basé en Alsace, avec lequel il est déployé au Sahel et en Afghanistan. Il devient ensuite chef du bureau financier de l’Armée de Terre, avant de rejoindre la DRM, où il gère les RH, les finances et les achats de matériel.
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En rejoignant Amarante, il rejoint l’un des groupes les plus dynamiques du secteur de la sécurité, qui gère notamment la sécurité d’institutions internationales (Union européenne, ONU, etc.) et de groupes privés dans des zones à risques, comme l’Afghanistan ou le Moyen-Orient. « Ronan Haicault de la Regontais a commandé un régiment, il a étudié à l’ESSEC, côtoyé la finance et les RH : c’est un renfort de premier ordre pour nous, qui connaît déjà la dimension économique du métier »se réjouit Alexandre Hollander.
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