Djelika Diallo, une prometteuse médaillée d’argent en taekwondo

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Djelika Diallo et son coach Haby Niaré, au Grand Palais, à Paris, le 30 août 2024. MAJA SMIEJKOWSKA / REUTERS

« Elle est une grande espoir de médaille. Elle a tout ce qu’il faut pour devenir la future championne paralympique. » Quand votre coach croit en vous avec autant de conviction, vous avez envie d’être d’accord avec elle. À 19 ans, la taekwondoïste Djelika Diallo a presque réalisé la prophétie de son coach Haby Niaré, vendredi 30 août. Au terme d’un parcours réjouissant, elle a échoué en finale face à la favorite brésilienne, Ana Carolina Silva de Moura (12-5), décrochant une médaille d’argent prometteuse. « Mon objectif était de monter sur le podium et je l’ai fait »a-t-elle déclaré après la remise de la médaille.

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Huit ans plus tard, ce talent brut a réussi le même exploit que son mentor, qui avait également décroché une médaille d’argent aux JO de Rio en 2016. Pour le plus grand bonheur d’un public parisien qui continuait d’encourager Djelika Diallo dans une ambiance assourdissante. « Le public était vraiment là. Dans le handisport, on n’a jamais eu un public aussi intense, donc c’est un peu différent de ce qu’on fait habituellement. C’était très beau à voir. »elle a réagi.

Dès son entrée en quart de finale, la jeune Parisienne a affronté la championne en titre de 46 ans, la Danoise Lisa Kjaer Gjessing. Pleine de maîtrise, elle a arraché sa qualification lors du point en or. Haby Niaré a pleuré.

En demi-finale, Djelika Diallo a renversé la Chinoise Yao Yinan à la dernière minute pour se hisser en finale (18-12). Roulant sur elle-même, criant et saluant la foule, le duo athlète-entraîneur, presque extatique, a montré sa complicité, jusque dans ses démonstrations de joie. « J’ai été choquéelle se demandait. Quand je suis rentré, j’ai levé le poing vers le public, je me suis dit : « Mais ce n’est pas moi ! » C’était incroyable.

Djelika Diallo et Haby Niaré travaillent ensemble depuis que l’ancien champion en titre a été nommé dans le staff français il y a deux ans. « C’est une grande sœur pour moi, c’est mon coach, c’est ma vie, c’est ma star.elle s’est confiée à propos de son entraîneur. C’est vraiment mon exemple.

« Donne tout »

Tout au long de sa journée de compétition, l’expérimentée Haby Niaré a distribué consignes et encouragements, propageant son esprit guerrier. « Elle me dit de ne jamais abandonner, de ne jamais abandonner et de tout donner. »a expliqué Djelika Diallo, avant les Jeux à Monde.

Contrairement à sa compatriote Sophie Caverzan, diagnostiquée il y a seulement trois ans à l’âge de 26 ans, elle pratique le taekwondo depuis l’âge de 14 ans. Née avec une paralysie néonatale du plexus brachial (bras gauche), l’adolescente très discrète a été repérée lors d’un forum handisport, ouvert aux collégiens, au stade Charléty à Paris.

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