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À bord de la West Highland Line, la magie de l’Écosse

À bord de la West Highland Line, la magie de l’Écosse
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Sous le dôme de verre et d’acier de la gare de Queen Street, l’une des deux gares ferroviaires de Glasgow, la chanson Crier au sommetde The Style Council, un groupe pop jazzy des années 1980, interprété par un pianiste inconnu, résonne avec classe. Ce morceau dansant est utilisé dans le film Billy Elliot (2000), de Stephen Daldry, continue la mélodie de notre voyage en train sur la West Highland Line, à l’ouest de l’Écosse.

C’est simple, si la tentation des sommets et des chemins de traverse ne nous avait pas rattrapés, nous aurions presque pu nous contenter de contempler, depuis les fenêtres des trois wagons de ce train au parcours spectaculaire, les paysages cinématographiques sculptés par l’eau et le temps.

Ouverte en 1894, la ligne de 100 kilomètres reliait à l’origine Craigendoran, au nord-ouest de Glasgow, à Fort William dans les Highlands occidentaux. En 1901, pour promouvoir le commerce de la pêche entre Mallaig sur la côte atlantique et Glasgow, une nouvelle section fut créée. La ligne fut alors La ligne est longue, plus de sept heures (environ cinq heures aujourd’hui), mais les voyageurs ont été ravis de l’interminable défilé des landes. À Crianlarich, la ligne se dirige vers l’ouest jusqu’au port d’Oban et ses îles : elle suit le chemin de fer de Callander et Oban, construit entre 1866 et 1880, moins connu que la West Highland Line.

On choisit de tout traverser, de tout voir. De prendre son temps pour profiter de la douceur des lumières et de la beauté brute de la nature. Dans les Highlands, l’eau est omniprésente. De s’y perdre même entre les lochs d’eau douce, les estuaires, les baies, l’océan et la mer. Elle creuse ces glens, ces vallées brodées de montagnes érodées, de forêts de pins et de tourbières étincelantes.

Dès le premier jour, après avoir quitté Glasgow et ses maisons ouvrières en briques rouges, on plonge dans cet univers enchanteur, le nez collé à la vitre du train. Que demander de plus que ce wagon confortable filant au rythme d’un adagio sous une myriade d’arcs-en-ciel le long de la rivière Clyde et du nacré Loch Lomond ?

La rivière Lochy coule au pied du Ben Nevis, le point culminant du Royaume-Uni (1 345 mètres). AIRBORNELENS / VISITEZ L’ÉCOSSE

« Le thème de l’eau et de la nature est récurrent en Écosse. On le retrouve dans l’histoire du whisky, du commerce, les estuaires étaient d’anciennes autoroutes, dans l’architecture Art Nouveau de Charles Rennie Mackintosh ou dans les paysages du peintre John Knox. [1778-1845]qui peut être vu au musée Kelvingrove à Glasgow, explains French guide Aurélie Noël.

A Tarbet, notre première étape, on retrouve sur le Loch Lomond la douceur des lumières exprimées dans le tableau Vue du nord-ouest depuis Ben Lomond (vers 1834) du susnommé John Knox. C’est ici, dans le parc national du Loch Lomond et des Trossachs, que de nombreux passagers débarquent pour rejoindre le West Highland Way, un itinéraire de randonnée de huit jours reliant Milngavie, dans la banlieue de Glasgow, à Fort William.

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