N« Nous avons assisté à un safari », s’insurge Khalil Aouasti (PS). « Nous avons vu une usine propre, magnifique, mais sans personnel. Ensuite, la direction nous a reçus. Nous leur avons demandé à trois reprises pourquoi ils ne voulaient pas s’exprimer publiquement au Parlement. Nous n’avons pas eu de réponse. Nous n’allons pas perdre notre temps. Nous prenons acte. »
Le PS, par la voix de Caroline Désir, a déposé une proposition de loi visant à réformer la loi Renault, qui régit les procédures de licenciements collectifs. Les socialistes ont annoncé qu’ils demanderaient l’urgence sur ce texte demain/jeudi en séance plénière.
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Les représentants du PTB ont eux aussi rapidement quitté le site de Forest. « Pendant une heure, on nous a fait visiter l’usine pour nous dire à quel point elle est efficace », a réagi Raoul Hedebouw. « Ils nous ont ensuite présenté plein de chiffres, mais sans nous expliquer pourquoi ils ont commis une telle erreur industrielle. On a posé beaucoup de questions, mais pas de réponses. » Le député communiste déplore également l’attitude de la direction d’Audi, qui préfère « garder les débats à huis clos pour éviter un débat public », parlant de « gens qui sont froids dans leur logique économique ».
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Le président de la Commission de l’économie, Roberto D’Amico (PTB), a confirmé l’intention de tenir des auditions la semaine prochaine à la Chambre. Il est très probable que la direction soit absente. Elle avait déjà décliné l’invitation de la Chambre lors d’une première séance d’audition en juillet dernier.
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