Et puis dans l’actualité cette lettre d’intention marquant l’ambition de la Région Guadeloupe et l’université américaine Howard ont signé une lettre d’intention ce lundi 4 mars. Un document destiné à créer des liens entre les deux territoires et ainsi promouvoir la coopération internationale dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, de l’innovation et de la recherche, du sport et de la culture.
Il s’agit d’une opportunité exceptionnelle pour la jeunesse de l’archipel. La Région et la prestigieuse université américaine Howard ont scellé ce lundi matin un partenariat académique.
Une note d’intention a été signée, elle encouragera les échanges entre étudiants dans les deux sens et favorisera ainsi la coopération internationale dans l’enseignement supérieur et la culture.
Jusqu’au 13 mars, lors du « Spring break » (une semaine de congé accordée aux étudiants américains), une quarantaine d’étudiants américains sillonneront l’archipel, qu’ils découvriront au travers de visites et d’ateliers, sous la houlette de la Guadeloupéenne Gladys Francis, doyenne de l’Université Howard. . Elle est accompagnée du vice-président de la faculté, Anthony Wutho.
Nous voulons vraiment continuer à créer des collaborations à travers la diaspora noire. Nous avons beaucoup de collaborations en Afrique, dans les Caraïbes et en Amérique du Sud. La Guadeloupe est un territoire magnifique où l’on peut avoir ces échanges et cette continuité.
Anthony Wutho, vice-président de l’Université Howard
Ce nouveau partenariat, synonyme d’échanges entre les deux territoires, s’inscrit dans le prolongement des programmes de mobilité établis entre les universités canadiennes francophones et la région Guadeloupe.
L’Université Howard, fondée en 1867, est régulièrement surnommée « Harvard noire ». Ce prestigieux établissement situé à Washington a accueilli de nombreuses personnalités afro-américaines, comme la vice-présidente américaine, Kamala Harris. Dans cette faculté, comme dans toutes les HBCU (Les collèges et universités historiquement noirs, universités historiquement noires), les étudiants peuvent pratiquer le step. Cette danse identitaire née aux Etats-Unis au début du XXe siècle au sein des fraternités étudiantes noires s’apparente à un chant de ralliement, pour «exprimer leur unité, l’esprit de leur organisation», selon Elizabeth Fine, professeur de sciences humaines et auteur d’un livre sur cette danse.
Le président régional et tous les lycéens guadeloupéens présents à cette dédicace ont pu admirer cette part de la culture afro-américaine.
Un pas vers MACTe
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©Jean-Marie Mavounzy
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