gueule de bois, réservoir sec et adversité… Pourquoi le Borussia Dortmund n’est pas le concurrent le plus dangereux du PSG

gueule de bois, réservoir sec et adversité… Pourquoi le Borussia Dortmund n’est pas le concurrent le plus dangereux du PSG
gueule de bois, réservoir sec et adversité… Pourquoi le Borussia Dortmund n’est pas le concurrent le plus dangereux du PSG
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Le club allemand est le premier adversaire du Paris Saint-Germain, mardi, dans cette Ligue des Champions 2023-2024.

Placé dans le « groupe de la mort », le Paris Saint-Germain entame son parcours du combattant en Ligue des Champions. Dans un groupe très dense comprenant également l’AC Milan et Newcastle, le champion de France reçoit le Borussia Dortmund mardi 19 septembre en guise de premier test. Dans les années 2010, le club allemand redevient une équipe importante en Europe. Mais 26 ans après son sacre surprise en C1, l’équipe peine à retrouver les sommets européens.

Issu du chapeau 2 du tirage au sort, le club de la Ruhr est censé être l’adversaire le plus coriace sur le papier. Toutefois, si l’affiche propose de quoi jauger le PSG, elle ne doit pas masquer les limites des Borussen, tant au niveau de leurs résultats récents que de leur modèle.

Parce que sa dynamique est trompeuse

Un titre de Bundesliga perdu lors de la dernière journée du mois de mai, aucune défaite en match officiel depuis le début de la saison (trois victoires et deux nuls)… Tout pourrait laisser croire que les « Schwarz-Gelben » (Noir et Jaune en allemand) ) sont en phase ascendante. Mais l’occasion manquée d’enfin déloger le Bayern Munich dans le championnat allemand alors que le sacre leur tendait la main a été vécue comme un petit traumatisme dans la Ruhr.

Les deux semaines qui ont suivi la défaite contre Mayence la saison dernière (2-2 à domicile alors qu’une victoire assurait le titre) étaient pires qu’après la finale de la Ligue des champions en 2013 contre le Bayern», a reconnu le président du club Hans-Joachim Watzke le 9 août. Et l’élimination en huitièmes de finale de Ligue des champions face à un Chelsea malade n’a pas contribué à améliorer le bilan de la saison.

Le début du nouvel exercice n’est pas vraiment rassurant. Le Borussia a perdu des points face à des adversaires de sa trempe comme Bochum (1-1), puis le promu Heidenheim (2-2), après avoir mené 2-0 au quart d’heure de jeu. La victoire 4-2 à Fribourg, samedi dernier, n’a été assurée que grâce à deux buts en toute fin de match à 11 contre 10. Le contexte de la rencontre est inquiétant et a déjà provoqué les huées de son public au Signal Iduna Park, habituellement si fervent.

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Parce que ce n’est plus la crèche qu’elle était

Le Borussia Dortmund s’est fait une spécialité de porter certains de ses plus grands talents à l’attention du football européen. Mais depuis quelques mois, la fontaine de jouvence ne coule plus à flots. L’un des derniers vestiges de sa classe bouteille, l’Anglais Jude Bellingham, a rejoint le Real Madrid pour plus de 100 millions d’euros lors du dernier marché des transferts. Et la relève, celle qui faisait la curiosité de tout le continent, tarde à apparaître.

En deux saisons, l’âge moyen de l’effectif a vieilli de près d’un an et demi, tandis que le Borussia se targue d’être le club des cinq grands championnats à avoir confié le plus de temps de jeu à des joueurs de moins de 20 ans entre 2018 et 2023 selon aux calculs du CIES, l’Observatoire du football. L’effectif compte encore quelques jeunes joueurs prometteurs (Karim Adeyemi, Youssoupha Moukoko, Jamie Bynoe-Gittens, ou encore Giovanni Reyna) mais à l’impact très limité. Sur les dix joueurs qui ont le plus joué depuis le début de la saison, deux seulement ont moins de 25 ans, loin de cette image de pépinière de petits cracks.

Parce que Milan et Newcastle sont au moins aussi forts

Le PSG doit encore se méfier de celui qu’il a battu en huitièmes de finale de C1 2020 dans une ambiance particulière, avec un huis clos lié au Covid-19 et des milliers de supporters devant le stade. Le Borussia Dortmund n’a d’autre choix que d’accumuler rapidement des points. Le plateau de ce Groupe F ne laisse aucune marge d’erreur, avec l’AC Milan et Newcastle également au programme. Deux adversaires avec les arguments les plus solides.

Les Milanais restaient en demi-finale lors de la dernière Ligue des Champions, avant d’être éliminés par le voisin détesté, l’Inter. Et si les Nerazzurri ont également survolé le derby entre les deux clubs samedi en championnat (5-1), cet accroc n’enlève rien au talent de l’équipe de l’entraîneur Stefano Pioli avec les internationaux français Mike Maignan et Olivier Giroud, ni même du L’ancien joueur lillois Rafael Leão.

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Olivier Giroud face à Francesco Acerbi lors du derby de l'Inter-Milan AC, le 16 septembre 2023. (GABRIEL BOUYS / AFP)

Olivier Giroud face à Francesco Acerbi lors du derby de l’Inter-Milan AC, le 16 septembre 2023. (GABRIEL BOUYS/AFP)

De retour en Ligue des champions pour la première fois depuis 2004, Newcastle intrigue. La Premier League nouveau riche, après son rachat par un fonds d’investissement saoudien, a bâti un effectif aussi talentueux que cohérent. Les Magpies ont terminé quatrièmes du championnat anglais en mai dernier, devant des clubs comme Liverpool et Tottenham et avec le même nombre de défaites et de buts encaissés que le champion Manchester City.

 
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