Guerre en Ukrainejour 457. Kyiv bombardé, 1 mort et 15 blessés une clinique à Dnipro ciblée, une percée ukrainienne à Krasnodar… Tel est le quotidien de cette opération dite spéciale menée par les Russes en Ukraine.
Des Ukrainiens qui ripostent notamment grâce à une percée à la frontière, dans l’est du pays, du côté de Belgorod.
Les jeunes sont envoyés à Belgorod.
Capture d’écran @googlemaps
Garde-frontière
Cependant, les médias russes 7×7 ont mené l’enquête. Et selon ses informations, des « Bleus » de l’armée russe sont envoyés au front dans cette région du pays devenue très sensible. Des conscrits, fraîchement enrôlés dans l’armée, qui se retrouvent malgré eux à jouer le rôle de garde-frontière. Alors que la loi russe est très claire : les « Bleus » ne doivent pas participer aux combats.
Selon les Russes, les conscrits “effectuer des tâches visant à renforcer et à protéger la frontière de l’État” tels que les travaux de gréement (charges lourdes) sur le territoire russe et ne sont pas impliqués dans la guerre. Ce “aller sur le terrain fait partie intégrante de l’entraînement au combat” conscrits, qui subissent des exercices d’entraînement militaires programmés dans un lieu soi-disant secret.
---Pourtant, plusieurs témoignages recueillis par nos confrères affirment que certains sont bien là pour creuser des tranchées. Et que certains n’ont jamais touché aux armes.
Nommé médecin… parce que sa mère est
Pire, la plupart reçoivent une affectation sans formation. C’est le cas de Nikolai qui est devenu médecin… parce que sa mère l’est. En réalité, il aurait reçu la même formation que les lanceurs de grenades et de mortiers.
Des militaires enrôlés à l’automne 2022 ont même été envoyés à Belgorod avec la promesse qu’ils quitteraient la frontière fin octobre. Ils l’ont quittée le 17 avril après 6 mois à la frontière, avec un certificat pour “grand succès dans l’entraînement au combat” et le grade de corporel dans la poche.
Des dizaines de plaintes ont ainsi été déposées par les familles de ces jeunes qui n’ont pas plus de 20 ans. Une pétition à Moscou et Leningrad circule également pour qu’ils ne soient plus envoyés au front.
