
Pour le milliardaire, ces puces devraient permettre à l’humanité d’atteindre une “symbiose avec l’IA”.
Cela ressemble presque à une dystopie. La start-up Neuralink, l’une des sociétés d’Elon Musk, a annoncé jeudi 25 mai sur
qu’elle avait reçu l’approbation des autorités sanitaires américaines pour tester ses implants cérébraux connectés sur des humains. La société californienne a précisé que “le recrutement pour les essais cliniques n’est pas encore ouvert”.We are excited to share that we have received the FDA’s approval to launch our first-in-human clinical study!
— Neuralink (@neuralink) May 25, 2023
This is the result of incredible work by the Neuralink team in close collaboration with the FDA and represents an important first step that will one day allow our…
Neuralink conçoit des dispositifs connectés à implanter dans le cerveau pour communiquer directement avec les ordinateurs par la pensée. Ils doivent d’abord être utilisés pour aider les personnes paralysées ou souffrant de maladies neurologiques. La start-up souhaite ensuite rendre ces implants suffisamment sûrs et fiables pour en faire une chirurgie élective. Les gens pourraient alors payer quelques milliers de dollars pour doter leur cerveau de puissance informatique.
Pour Elon Musk, le patron de Twitter, Tesla et SpaceX, ces puces doivent permettre à l’humanité d’atteindre un “symbiose avec l’IA”. Le milliardaire est un habitué des pronostics risqués. En juillet 2019, il estimait que Neuralink pourrait effectuer ses premiers tests sur des personnes en 2020. Jusqu’à présent, les prototypes de la taille d’une pièce de monnaie ont été implantés dans des crânes d’animaux. De nombreux singes sont ainsi capables de “jouer” aux jeux vidéo ou “taper” mots sur un écran, simplement en suivant le mouvement du curseur sur l’écran.