l’année des héroïnes complexes, souvent antipathiques – .

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« Banel et Adama », « L’Enlèvement », « Anatomie d’une chute », « L’été dernier » : quatre films de réalisatrices, et quatre protagonistes qui ne cherchent pas à plaire.

« Banel et Adama » de Ramata-Toulaye Sy. La chauve-souris – Abritez-vous

Par Guillemette Odicino

Publié le 26 mai 2023 à 08:00

jelors de la conférence de presse de son film, Banel et Adama, en compétition officielle, le jeune et brillant réalisateur Ramata-Toulaye Sy dit d’emblée : « Je voulais une héroïne antipathique. » Cette déclaration d’intention pourrait bien résumer le grand thème féministe de cette édition cannoise où défilaient, en majesté, des personnages féminins aux motivations complexes, nettement plus solides ou obstinés que les hommes, doux ou dépressifs. On peut trouver touchant, au premier abord, que Banel soit si follement amoureux d’Adama dans ce petit village sénégalais aux allures mythologiques. Mais, en fait, elle est tout simplement folle… Et les éléments naturels se déchaînent en harmonie avec cette belle Africaine Adèle H..

Côté Semaine de la Critique, l’obsession a également rongé Hafsia Herzi, fascinante sous les traits indéchiffrables de Lydia, sage-femme en quête de sa propre maternité et prête à tous les mensonges. Cette héroïne de Ravissement, le premier long métrage de la prometteuse Iris Kaltenbäck, brûle d’un besoin d’amour pur et dur qui ne s’embarrasse pas de séduction.

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