vendredi 19 mai 2023 à 21:56
Fès – Sur le lieu du crime mis en place dans le cadre des portes ouvertes de la Sûreté nationale à Fès, qui se déroulent du 17 au 21 mai, l’équipe de la police scientifique et technique est à pied d’œuvre pour préserver le lieu du crime, sous le regard admiratif de visiteurs.
Située juste à côté du stand du Laboratoire de Police Scientifique et Technique (LPST), la cellule de scène de crime propose aux visiteurs de s’initier aux gestes rigoureux et précis pour collecter et analyser les traces et indices susceptibles de résoudre des affaires délictuelles ou criminelles.
L’unité de la police technique et scientifique, en tant que soutien essentiel du procès pénal pour établir la vérité, connaît un afflux sans précédent de visiteurs, notamment des élèves des établissements d’enseignement publics et privés sous le regard bienveillant de leurs éducateurs.
Avec une panoplie d’outils disséminés ça et là, les spécialistes de la scène de crime en blouses professionnelles expliquent et partagent avec les jeunes les techniques d’investigation de scène de crime, les mesures de travail préconisées et les protocoles d’intervention préconisés pour réussir facilement et rapidement l’enquête opérations.
Dans une déclaration à M24, la chaîne d’information en continu de la MAP, le commissaire de police, Radouan El Mardi, chef de scène de crime à la préfecture de police de Fès, a souligné l’importance des portes ouvertes initiées par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), ajoutant que le La cellule scène de crime accueille, à cette occasion, des visiteurs qui reçoivent des explications sur la méthode de gestion de la scène de crime grâce à une utilisation optimale des traces et des indices existants.
Il s’agit aussi, dit-il, de sensibiliser les jeunes à l’importance de préserver les scènes de crime en cas, par exemple, d’un cambriolage d’une maison ou d’une voiture.
Dès qu’ils en sont informés, les policiers techniques et scientifiques, accompagnés de la police judiciaire, se rendent sur les lieux du crime pour rechercher et enquêter sur les indices et traces aussi bien visibles à l’œil nu que ceux nécessitant l’usage des rayons ultraviolets. . , a tenu à préciser le commissaire de police.
Ces indices seront ensuite transmis aux Laboratoires de la police scientifique et technique de Casablanca ou de Rabat pour analyse par des professionnels afin de déterminer et d’identifier les criminels et de les traduire en justice, a précisé M. El Mardi.
---Le commissaire de police a également souligné que les techniciens de scène de crime bénéficient de nombreuses sessions de formation tant au Maroc qu’à l’étranger afin de mieux renforcer leurs compétences et leur expérience dans la gestion de scène de crime.
La Police Scientifique et Technique est un acteur clé de l’enquête pénale et l’un des outils de l’accès à un procès équitable, principe garanti par la Constitution du Royaume du Maroc, grâce à des preuves matérielles irréfutables et crédibles, qui peuvent être utilisées pour disculper ou incriminer une personne.
Consciente de l’importance de protéger l’intégrité des preuves et la traçabilité des pièces à conviction, la DGSN a inscrit le développement de la criminalistique parmi les priorités de sa stratégie d’action et n’a cessé de moderniser ses structures scientifiques et de renforcer les compétences policières qui y opèrent, conformément aux normes internationales et standards scientifiques d’assurance qualité en vigueur.
Le coup d’envoi de la 4e édition des journées portes ouvertes (JPO) de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a été donné mercredi à Fès, sous le thème « 67 ans de modernisation continue pour un service public citoyen ». .
Cette initiative citoyenne, qui se poursuivra jusqu’au 21 mai, vise à informer le public sur les efforts de modernisation mis en place pour assurer la sécurité des personnes et des biens et préserver l’ordre public.
Plusieurs stands ont été mis à la disposition des visiteurs par la DGSN dont « Chaîne opérationnelle d’intervention », « Technologie et dématérialisation », « Police scientifique », « Frontières intelligentes », « Recrutement, formation-carrière », « Femmes et mineurs victimes de violences », « moralisation et droits de l’homme » et « martyrs du devoir ».
Au programme de cette manifestation figurent également des démonstrations de la « brigade équestre », de la « brigade motocycliste », des « unités de protection rapprochée et d’intervention (BCI) », des « forces spéciales », de la « brigade cynotechnique », de la « marche militaire et du maniement des armes ». » et « techniques d’autodéfense et de contrôle des personnes dangereuses ».
Cette initiative citoyenne a débuté en 2016 à Casablanca et s’est institutionnalisée pour devenir un événement annuel qui rassemble la population pour venir découvrir les différentes facettes du métier de policier et échanger avec les policiers.