Par Pierre Avril
Publié
il y a 1 minute
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Mise à jour il y a 1 minute
Un char de combat Panther KF-51 du groupe d’armement Rheinmetall. JULIAN STRATENSCULTE/dpa Picture-Alliance via AFP
La guerre en Ukraine dope l’activité de cet industriel mal aimé.
Correspondant à Berlin
Il y a deux ans, Rheinmetall a été jugé non gratuit à Leipzig, où les mouvements pacifistes hérités de la révolution de 1989 s’opposent à l’extension militaire de l’aéroport civil, piloté par le constructeur de chars. Aujourd’hui, le groupe d’armement savoure son retour en grâce. Les Léopards, dont il fabrique les canons, arrivent en Ukraine, ses résultats explosent. Lundi 20 mars, il entrera dans le DAX, l’indice phare de la Bourse de Francfort.
Juste avant l’invasion russe de l’Ukraine, l’action valait 94 euros. A la veille d’intégrer l’indice star allemand, il s’échangeait à 260 euros, dans le sillage d’annonces spectaculaires : chiffre d’affaires 2022 record (6,4 milliards d’euros), hausse de 27% du résultat opérationnel et promesses de dividendes élevés en 2023, même si les analystes restent insatisfait. 2023 sera marquée par une “Gigantesque élan”, a tonné son patron Armin Papperger.
---Lire aussiAllemagne : la Bundeswehr essorée par la guerre en Ukraine
Cet ingénieur de 59 ans, entré chez Rheinmetall en 1990, voit enfin son…
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