troisième soirée électrique à Paris – .

SOCIAL – C’était devenu le point de ralliement des Parisiens opposants à la réforme des retraites. Depuis qu’Elisabeth Borne a eu recours à l’article 49-3 de la Constitution jeudi 16 mars, la place de la Concorde avait connu deux soirées très mouvementées. Tant pis pour la préfecture de police de Paris qui a interdit ce samedi les rassemblements sur cette place située tout près de l’Assemblée nationale et des Champs-Élysées.

Comme vous pouvez le voir dans notre reportage en haut de l’article, les quelques personnes qui ont tenté de s’y rassembler en ont été empêchées par la police. Certains ont même été condamnés à une amende et ont dû payer 135 euros.

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Pourtant, la soirée n’a pas été calme partout dans la capitale. C’est dans le 13e arrondissement, autour de la place d’Italie, que des centaines de manifestants ont dit non au report de l’âge légal à 64 ans et au passage forcé de l’exécutif. Au plus fort de la soirée, ils étaient 4.000, a précisé une Source policière. Et comme le redoutaient les syndicats, qui ont mis en garde le gouvernement à plusieurs reprises ces dernières semaines, la tension est clairement montée.

La grève des éboueurs qui laisse environ 10 000 tonnes de déchets dans les rues de Paris a aussi donné l’occasion à certains d’allumer facilement des feux de poubelles, en improvisant des barricades. Ce n’est qu’en fin de soirée, vers 23 heures, que le calme est revenu. Au total, une Source policière a avancé le nombre de 81 personnes interpellées, soit plus que lors des cortèges massifs qui se sont multipliés depuis janvier.

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