Pour arriver à cette conclusion, des milliers de spécimens ont été analysés, combinant génétique et morphologie. Ainsi, l’étude identifie l’araignée classique de Sydney (Atrax Robustus), l’araignée des montagnes du sud (Atrax montanus) ainsi que la nouvelle araignée découverte à Newcastle (Atrax christenseni), surnommée « Big Boy » (« Big boy »)”, en français) en raison de sa taille impressionnante. Elle est également quatre centimètres plus longue que les araignées à toile en entonnoir les plus courantes. Ces trois araignées constituent l’espèce à toile en entonnoir.
Le déclin inquiétant des populations d’araignées : « Tout un équilibre est perturbé »
Avant, ces trois araignées étaient confondues. C’est ainsi grâce à l’étude d’échantillons récents mais aussi historiques, dont certains remontent à plus d’un siècle, que leur distinction a été rendue possible. Les échantillons étaient conservés dans des collections telles que celle du Musée australien. “Cette diversité cachée était impossible à détecter sans ces collections et cette collaboration internationale. »explique le Dr Stéphanie Loria, responsable de l’étude.
Une nouvelle espèce d’araignée découverte le long du ring de Bruxelles
Découverte grâce à un passionné
Si cette nouvelle araignée « Big Boy » a pu voir le jour, c’est grâce à plusieurs spécimens, repérés par un passionné, appelé Kane Christensen (dont elle tire son nom). “Atrax christenseni est une superbe espèce à toile en entonnoir”a-t-il expliqué sur le site Web du Musée australien. “La taille des mâles, comparée aux mâles des autres espèces d’Atrax, est tout simplement étonnante.
-Dans une interview pour la télévision australienne, ce passionné explique également que les glandes à venin de cette araignée sont «beaucoup plus grand” que la normale, rapporte -. Cela permet une pénétration plus grande et plus profonde du venin. Il explique également que c’est une espèce nocturne, active d’avril à novembre. “Vous pouvez en trouver dans votre garage ou dans votre chambre.dit-il. Évidemment, il n’y a aucun risque d’en voir ici, car on ne les trouve que dans la région au nord de Newcastle.
Si cette araignée est terrifiante, elle apporte aussi de bonnes nouvelles. En effet, cela pourrait avoir des répercussions positives sur la production d’antivenin. Rassurez-vous, les traitements actuels sont déjà efficaces contre les piqûres de ces trois araignées, mais de nouvelles recherches pourraient optimiser les antivenins. « La prise en compte des différences biologiques entre espèces est cruciale pour améliorer la gestion des envenimations »explique le co-auteur de l’étude, le Dr Danilo Harms.
Une araignée fait une nouvelle victime dans le sud de la France
Les morsures masculines sont six fois plus toxiques que les morsures féminines et peuvent provoquer des symptômes graves. En cas de morsure, il est donc conseillé d’appeler immédiatement une ambulance. En revanche, les piqûres de ces araignées restent rares et, depuis l’introduction des antivenins en 1981, aucun décès n’a été enregistré.
Related News :