Interprétée par Gilbert Montagné, la chanson « On va s’aimer » a fait danser des millions de Français depuis sa sortie en 1983.
Au terme d’une longue procédure judiciaire, le chanteur et son parolier Didier Barbelivien viennent d’être reconnus coupables de plagiat.
Ils étaient accusés de s’être inspirés d’une pièce intitulée “Une fille de France”, interprétée par l’Italien Gianni Nazzaro.
C’est l’un des succès incontournables de Gilbert Montagné. Ou presque. Le chanteur et son célèbre parolier Didier Barbelivien viennent d’être condamnés pour plagiat de « On va s’aimer ». Après une longue bataille judiciaire, la cour d’appel de Paris a confirmé début octobre une décision prise par la justice italienne en 2012.
A l’époque, elle avait été saisie par Gianni Nazzaro, un chanteur transalpin qui soulignait les similitudes entre « On va s’aimer » publié en 1983, et sa chanson « Une fille de France », publiée en 1976… et dont Didier Barbelivien était également le parolier, avec Jean-Max Rivière et Michel Cywie écrivant la musique. Malgré une décision de la justice italienne en faveur de Gianni Nazzaro, Gilbert Montagné et Didier Barbelivien ont refusé de lui verser le moindre centime.
Didier Barbelivien ne peut être poursuivi pour plagiat car il est le parolier des deux chansons
Son avocat Me François Binet
La justice italienne a donc assigné en justice les deux hommes, leurs maisons d’édition et la SACEM pour bloquer leurs droits d’auteur. Douze ans plus tard, la cour d’appel de Paris tranche. Non seulement ils ne percevront plus de redevances à l’avenir. Mais ils devront verser 30 000 euros de dommages et intérêts aux héritiers de Gianni Nazzaro, aujourd’hui décédé. “C’est un imbroglio judiciaire : Didier Barbelivien ne peut être poursuivi pour plagiat, car il est le parolier des deux chansons», a réagi auprès de TF1 l’avocat de l’artiste, Me François Binet.
-
Lire aussi
Gilbert Montagné tombe lourdement de scène en plein concert
L’affaire est d’autant plus rocambolesque qu’en 2009, Gilbert Montagné avait lui-même porté plainte contre la marque Flunch, l’accusant d’avoir copié « On va s’aimer » en la transformant en « On va fluncher » pour les besoins d’un spot publicitaire. Il a obtenu 30 000 euros de dommages et intérêts.
Related News :