Grossesse éprouvante, mélancolie post-partum… l’arrivée d’un bébé ne se résume pas à des envies de fraises et de combinaisons pastel. Les jeunes mamans se heurtent souvent au décalage parfois profond et violent qui se dessine entre les rêves qu’elles avaient et la réalité.
Clara Luciani s’est inspirée de sa grossesse pour écrire Mon sangcomposé presque entièrement avant la naissance de son fils, le 18 septembre 2023, à l’exception d’une chanson, ” Couragesur la charge mentale, qui m’est venue après”, a-t-elle révélé le mois dernier dans M le Mag. On apprenait notamment que tomber enceinte était “très beau pour elle, mais aussi très éprouvant, physiquement et mentalement”.
Joyeux et mélancolique à la fois
Dans un extrait révélé par Gala du spectacle Une heure avec… de Bernard Montiel qui sera diffusé sur RFM samedi 23 novembre, Clara Luciani revient sur la période compliquée de l’après-accouchement à laquelle sont souvent confrontées les jeunes mamans sans oser partager leur désarroi. 50 à 80 % d’entre elles souffrent de baby blues immédiatement après la naissance selon Ameli, et 10 à 20 % souffrent de dépression post-partum dans les semaines, voire les mois qui suivent.
La chanteuse de 32 ans n’a pas échappé à cette mélancolie et a vécu “un moment où j’ai eu beaucoup de mal à gérer mes émotions car j’étais à la fois la femme la plus heureuse du monde et en même temps, j’avais une forme de mal-être assez inexplicable”. tristesse. »
“C’est bon”
Elle n’a pas non plus échappé à la culpabilité de ne pas avoir été entièrement consumée par cet heureux événement.
“La parole s’ouvre autour de tout ça, on en parle beaucoup plus et on est accompagné d’un point de vue médical”, poursuit-elle. « Mais il y a toujours cette culpabilité de ressentir cette tristesse à ce moment-là de votre vie. »
La compagne d’Alex Kapranos, le leader de François Ferdinand, a elle aussi dû faire le deuil de l’image qu’elle se faisait de sa maternité. « Dans les contes de fées, ça ne se passe pas comme ça », et les images véhiculées sur Instagram des mères du ciel n’aident pas.
« Nous sommes censés n’être que du bonheur et des sourires et tomber instantanément amoureux de notre progéniture. La réalité est que ce n’est pas le cas de tout le monde et ce n’est pas grave », conclut-elle.
En espérant que sa voix soit entendue par toutes ces mamans qui vivent chacune un parcours unique et différent.
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