Hanni, membre du groupe de filles NewJeans, n’est pas considérée comme une employée par la loi, ce qui la rend inéligible aux protections contre le harcèlement au travail en vertu de la loi sur les normes du travail, selon une décision du gouvernement.
Le 11 septembre lors du livestream des membres de NewJeans, Hanni a déclaré avoir été victime de harcèlement au travail. Selon lui, HYBE aurait demandé aux autres artistes de l’agence d’ignorer les membres de NewJeans, et son nouveau PDG aurait refusé de faire quoi que ce soit.
Hanni dit que HYBE demande à certains de ses groupes d’ignorer NewJeans
Le 15 octobre, la Commission de l’environnement et du travail de l’Assemblée nationale a organisé un audit parlementaire ciblant le Conseil économique, social et du travail sous l’égide de la présidence et des organisations affiliées au ministère de l’Emploi et du Travail. La session s’est concentrée sur le harcèlement des idoles et le harcèlement au travail, faisant d’Hanni la première idole de la K-POP à assister à un audit parlementaire. Lors de l’audience, Hanni a notamment évoqué le harcèlement qu’elle aurait subi au sein de HYBE.
Hanni (NewJeans) en larmes devant l’Assemblée Nationale pour parler du harcèlement qu’elle a subi chez HYBE
Le 20 novembre, le Bureau régional du travail et de l’emploi de Séoul a annoncé avoir clôturé son enquête sur une plainte déposée par des fans d’Hanni.
Les fans d’Hanni ont déposé une plainte à ce sujet en septembre dernier. Cependant, selon le bureau régional, Hanni n’est pas techniquement une employée de HYBE et n’a donc pas accès aux droits et protections dont bénéficient les employés.
Le Bureau a déclaré :
« Nous avons classé le dossier car il est difficile de considérer Hanni comme un employé défini par la loi sur les normes du travail. »
En droit du travail, un salarié est défini comme étant « une personne, quel que soit le type de profession, qui offre du travail à une entreprise ou à un lieu de travail dans le but de gagner un salaire »ce qui signifie un rapport de subordination envers l’employeur. La décision du gouvernement précise que le contrat de gestion entre Hanni et ADOR est « un accord entre deux parties égales »ce qui l’empêche d’être considérée aux yeux de la loi comme étant un subordonné de l’agence.
L’agence pour l’emploi a détaillé :
« Elle n’était pas soumise aux mêmes règles que le personnel et le personnel de l’entreprise, elle n’avait pas d’horaires de travail fixes ni de lieu précis, elle partageait les frais liés à l’activité avec l’entreprise, elle recevait une part des bénéfices plutôt que un salaire, elle payait ses impôts comme revenu d’entreprise plutôt que comme salaire, et elle assumait à la fois les profits et les pertes de ses activités. »
Source : koreajoongangdaily
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