Était-ce un accord entre vous pour ne pas photographier les mauvais moments ?
« Oui, même si je suis aussi modeste que lui. Dans notre famille, nous sommes tous très modestes. Et ce n’est pas mon réflexe de surprendre mon père en plein traitement, en souffrance. Et il n’y pensait pas. Nous en avons pris un, mais c’était pour marquer l’occasion du dernier soin. Mais voilà, c’est plutôt dans les moments les plus joyeux que nous avons choisi de faire. séances. Je prends des photos pour marquer un moment qui a existé. J’aime beaucoup regarder les vieilles photos et albums de mes parents, ou à notre âge, avec mon frère, imaginer ce que c’était. «C’était leur vie. Je suis jeune et je ne vais pas perdre la mémoire tout de suite, mais si un jour je perds la mémoire, j’aimerais avoir les photos pour mes souvenirs.
Vous êtes-vous interdit de publier certaines photos ?
« Il y a forcément des photos qu’on n’a pas publiées… Soit parce qu’on ne les aime pas, soit parce qu’on les garde pour soi. Mais il n’y a pas de photos interdites. Sauf peut-être que le fait d’être un mauvais visage sur la photo, ce n’était pas des trucs super intenses que nous ne voulions pas partager, c’était assez fluide.
Florent Pagny donne de ses nouvelles : « La santé va bien… avec une perspective à trois mois »
Avec, comme fil conducteur, le sourire de votre papa…
« Oui, c’est vrai. Mais c’était vraiment par intuition. J’ai choisi les photos qui me parlaient le plus. Je n’aurais pas vraiment d’explication pour chaque photo, pourquoi ça me parle. C’est juste que l’image, la composition, les couleurs, il y a quelque chose qui fonctionne et à mes yeux, c’est le meilleur. Alors je le choisis. Mais les gens voient aussi des choses que je n’avais peut-être pas. forcément vu. Et j’en retire des choses que je n’ai pas obtenues.
Ce livre photo vous a-t-il encore rapproché ?
« Pas nécessairement. Au fond, nous sommes une famille très unie. Mais je pense que j’ai aimé ça… J’ai appris davantage sur moi-même en tant que photographe. J’ai réalisé que j’aime beaucoup assister à des concerts et prendre des photos de scènes. Mais en tant que famille, nous avons toujours été très proches. C’est un plus mais cela n’a pas changé notre dynamique.
Et comment voyez-vous votre père à travers votre objectif ?
« Je vis vraiment au jour le jour… Je vis dans le présent et l’instant présent. Je ne fais pas trop de bruit. Quand nous faisions le reportage au Mont-Saint-Michel, j’ai pris des photos de mon père. Nous venons de passer une belle journée dans un endroit qu’il adore. Je n’ai pas vu l’ampleur de l’image, mais c’est à chacun de l’interpréter comme il le souhaite. je n’ai pas vu le malade derrière mes photos Juste papa, le beau mec qui pose au Mont-Saint-Michel. (sourire) ! »
Florent Pagny sort du silence pour alerter ses fans sur la cybercriminalité sur les réseaux sociaux
Voir son père sans cheveux ni moustache a dû être un choc…
« Oui, mais ils voulaient absolument prendre ces photos avant les lives de The Voice pour se montrer un peu au public. Pour que ce ne soit pas si choquant de le voir à la télé comme ça. Et comme il me fait confiance aussi. Je connais ses angles préférés (sourire) ! “
Et comment va-t-il aujourd’hui ?
« Il va bien, merci. Les gens ont tendance à me dire qu’il est guéri, que c’est fini. Mais c’est une maladie très imprévisible. Nous sommes toujours à l’affût. Il a des contrôles tous les 3 mois. On sait que le jour où on fait un contrôle, il faut attendre les résultats. Nous savons que tout peut changer d’un jour à l’autre. Mais tant que nous avons le OK, tout va bien. Nous sommes très heureux. Nous vivons dans le présent et nous ne pensons pas au prochain test qui arrive dans 3 mois. Nous y réfléchirons le jour venu. L’espoir et la positivité sont essentiels pendant ces épreuves.
Related News :