Une rupture amoureuse. Le thème a inspiré tant d’artistes au fil des siècles que certains pourraient craindre de s’aventurer dans une voie bien tracée. Ce n’est pas le cas de Chilla, qui a marqué « 333 ». Trois chiffres pour un album de treize titres rappés-chantés où l’artiste dessine une image plus intime, à contre-courant des textes engagés auxquels elle a longtemps été réduite.
« Je suis une artiste assez égocentrique qui parle de ses humeurs. »
Autrefois associée à son tube féministe « If I Was a Man », Chilla retrouve l’étiquette d’artiste engagée qui lui restait. « J’étais une artiste engagée lorsque j’ai débuté le rap, une discipline qui me séduisait d’autant plus qu’elle mettait en avant des sujets sérieux, commence-t-elle. Pour autant, la rappeuse n’a jamais cherché à politiser ses textes : « Je racontais juste ma vie », explique l’artiste. “Si on regarde ma discographie, il y a trois titres engagés, mais de manière générale, je suis une artiste égocentrique qui parle d’elle et de ses humeurs.” Ça tombe bien, dans son nouvel album, Chilla défend un projet plus intimiste, avec pour thème principal la fin d’une relation amoureuse de trois ans qui l’a profondément marquée.
La rappeuse nous a également parlé de la relation qu’elle entretient avec Madagascar. Pays de naissance de son père où « la musique a une place très importante ». Partant à la découverte de l’île, Chilla nous fait vivre son exploration à travers ses yeux et ses oreilles. Dans un clip fait maison tourné au téléphone, la rappeuse chante ses origines dans un morceau piano-chant, accompagnée de Sofiane Pamart.
« Je rêvais de collaborer avec Disiz »
Un duo comme l’artiste les affectionne – dès le début, elle collabore avec le rappeur Lino. Et qu’elle met à l’honneur sur deux des treize titres de son album, avec les rappeurs Kobo et Disiz. La collaboration avec cette dernière, artiste avec qui elle « rêvait de collaborer », l’a particulièrement marquée.
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