Au Manoir, on y trouve des tavernes, des concerts, des marchés de producteurs, des friperies, des tatouages, des chambres d’hôtes…
Bon, je l’avoue, il manque quelques prénoms dans le titre. Nina fait vivre le Grand Fumechon, certes, mais elle n’est pas la seule dans ce cas. Rendons justice à Brian, Ilan et Isaac, les trois hommes de sa vie. Ils ont tous un rôle à jouer, au Manoir de Fumechon. Dans les deux prochains articles, je vous présenterai Brian et Ilan. Isaac n’était pas là quand je suis allé chez mes amis. Cet été, il tenait la friperie du manoir, située au pied de la maison, dans une caravane vintage. Brian, comme je te l’ai déjà dit (voir article du 04/11), il est le tatoueur en chef. Vous le rencontrerez demain. Quant à Ilan, il est le gérant du domaine. Ce sera notre dernière réunion de la semaine, vendredi. Bon, revenons au coin du feu, avec Nina.
UNE NOUVELLE MAISON
Avant de découvrir le Manoir de Fumechon, la petite famille a visité quelques châteaux. Aucun ne convenait, alors qu’est-ce qui aurait pu les séduire ici plus qu’ailleurs ? Je pose la question à Nina, elle a des réponses évidentes à me donner. Le bâtiment est déjà neuf. Bon, j’exagère un peu. Disons que, pour un château, c’est neuf. A l’origine, un château a été construit ici en 1832. Une chose immense, recouverte de terre à perte de vue. Un château qui n’a pas eu la vie facile, puisqu’il a brûlé à deux reprises. Le deuxième incendie, lors de la Seconde Guerre mondiale, a complètement eu raison de lui. Qu’à cela ne tienne, le propriétaire l’a fait reconstruire, sous forme de manoir. Travaux achevés en 1950. Des monuments comme celui-ci, si récents, il n’en existe quasiment pas. Donc, on dira que c’est nouveau. Avec tout l’intérêt du récent ; les murs sont sains et bien isolés. Pour vous dire, en terme de classe énergétique, nous sommes en C ! Les connaisseurs l’apprécieront. C’est un attrait non négligeable, quand on dispose de 700 m² à chauffer. Autre avantage, les grands axes routiers sont à deux pas, c’est super facile d’accès. Et puis quoi, vous avez vu la photo, dans l’article d’hier, le bâtiment est magnifique !
UNE GUINGUETTE ET DES CONCERTS
Mais alors ? Que faire d’un tel endroit ? Partons-nous de l’intérieur ou de l’extérieur ? À vous de voir… Allez, allons faire un tour dans le parc. Je plains le gars qui tond. J’espère que le tracteur tondeuse l’a dans le ventre, car le jardin ici fait 50 000 m². 5 hectares, si vous préférez. Avec des dépendances qui accueillent déjà quelques artistes. Un photographe et un relookeur de mobilier, notamment. Et puis il y a la taverne qui investit les pelouses aux beaux jours. La grande grange qui abrite le bar s’est révélée trop petite dès la première saison d’exploitation. Pas d’inquiétude, il y a de fortes chances que l’été prochain le bar ait pris une forme circulaire, pour éviter les files d’attente. Les pelouses ont aussi de jolis bosquets en arrière-plan. Le projet est de creuser une scène dans l’un de ces massifs. Histoire que les concerts qui se succèderont au Manoir soient véritablement noyés dans la verdure. Allez, il commence à faire froid, on se réchauffe.
TATOUAGE ET CAFÉ
Le Manoir dispose de 13 chambres et 13 salles de bains. Une partie est utilisée pour accueillir la famille et les amis. Pour d’autres, ce sont des chambres d’hôtes. En franchissant le seuil du grand bâtiment, vous pouvez choisir de prendre la direction du salon de tatouage sur la droite. Celui que je vous ferai visiter demain avec Brian. Si vous le souhaitez, vous pouvez tourner à gauche, histoire de vous asseoir dans la grande salle centrale, épicentre des lieux. Un bar, une cheminée, des fauteuils très confortables. Là, on prend le temps de se détendre, de siroter un arabica bien chaud tout en laissant passer son regard par la fenêtre pour déambuler dans le parc. Moi, curieux, j’ai remarqué la petite pièce attenante. On descend une ou deux marches et on rêve. Cette chambre aussi, je vous y emmène demain. Car il sera encore temps pour moi de présenter Nina à son homme. Si je le trouve, le Brian !
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