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De nouveaux détails effrayants émergent de l’enquête sur le trafic sexuel de P. Diddy, alors qu’il est détenu

« C’est aussi grave qu’Epstein », affirme un membre de la Sécurité intérieure qui a participé à l’enquête sur les accusations de trafic sexuel contre P. Diddy, un célèbre rappeur américain. Arrêté lundi à New York dans le cadre de cette affaire, qui comporte également des accusations d’extorsion et de transport à des fins de prostitution, l’artiste fait face à plus d’une dizaine de plaignantes. Le New York Post, L’agent évoque ainsi Jeffrey Epstein, l’homme d’affaires américain soupçonné d’être à la tête d’un réseau pédophile mondial et qui s’est suicidé dans sa cellule en 2019.

Le policier a participé à la descente dans la maison du rappeur à Miami et a décrit des salles de sexe remplies de jouets, d’équipements de bondage et de caméras cachées. « Donc si vous étiez à ces soirées sexuelles, vous étiez filmé sous tous les angles possibles, y compris des angles dont vous n’aviez peut-être pas conscience », a ajouté l’agent fédéral.

Des « monstres » effrayants

Ces « fêtes » pouvaient durer des jours, au cours de ce qu’il appelle des « freak offs », où les victimes droguées à la kétamine, à l’ecstasy ou au GHB étaient contraintes à des rapports sexuels avec des prostitués masculins. Il ajoute : « Ces femmes étaient jeunes, parfois à peine majeures, parfois illégitimes. »

La description va encore plus loin dans l’horreur, car, selon la justice américaine, qui poursuit le rappeur pour trafic sexuel et extorsion, les vidéos obtenues dans ces salles spécialisées servaient ensuite de monnaie de chantage pour faire taire les victimes et les autres participants. Les employés de P. Diddy auraient été chargés d’organiser la logistique de ces « freak offs », de réserver des vols pour les victimes ou d’assurer l’approvisionnement en lubrifiants.

Au moins dix personnes accusent le producteur de musique d’agression sexuelle. « Ces femmes nous disent des choses que nous pouvons vérifier de manière indépendante à l’aide de vidéos et de preuves physiques », explique l’agent.

Maintien de la détention provisoire

C’est pourquoi sa nouvelle demande de remise en liberté a été refusée mercredi par la justice, après une première tentative mardi. La procureure adjointe Emily Johnson a qualifié Diddy de « délinquant en série » et déclaré que le rappeur avait eu un « comportement abusif ». « Il représente un danger extrême pour la communauté », a-t-elle ajouté.

Mardi, les avocats de Sean Combs, de son vrai nom P. Diddy, ont qualifié les conditions de détention de l’artiste d’« horribles » et « inadaptées à une détention provisoire ». La défense avait proposé que le rappeur soit confiné à son domicile de Floride, avec une sécurité 24 heures sur 24 et une liste d’invités préétablie. Il se verrait également refuser l’accès à son téléphone et à Internet. Mais le juge Andrew Carter a statué qu’« aucune condition ou combinaison de conditions ne garantirait qu’il n’entravera pas la justice ou ne forcera pas les témoins ».

 
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