les thermes de Saujon vont investir sept millions d’euros pour se développer

les thermes de Saujon vont investir sept millions d’euros pour se développer
les thermes de Saujon vont investir sept millions d’euros pour se développer

Les thermes de Saujon sont à un tournant de leur histoire. D’abord parce qu’une étude scientifique qui sortira dans les prochaines semaines confirme l’impact positif des cures thermales sur l’activité cérébrale, ensuite parce que d’importants travaux sont prévus et enfin parce que des perspectives de partenariats pourraient déboucher sur des possibilités de développement, de rachat d’autres structures et de coopérations. Cela porterait l’établissement créé en 1860 par le docteur Louis Dubois à un niveau supérieur. « Pour l’instant, il est trop tôt pour en parler mais, oui, nous sommes à un stade où nous pourrions avoir des opportunités », confie le directeur des thermes Olivier Dubois.

En attendant, le psychiatre se contentera du cadeau que le Père Noël a glissé dans son sac avec une croissance d’activité de 5% en 2024 mais surtout des résultats de l’étude scientifique Insula-Top qui seront bientôt dévoilés et qui démontrent l’impact positif de la cure thermale de trois semaines sur l’activité cérébrale. « On constate une réduction de l’activité anxieuse de l’insula, une partie du cortex cérébral, à la fin du traitement, avec un effet renforcé un mois plus tard. Cet effet est comparable à celui d’un médicament de référence. L’étude recevra certainement beaucoup d’attention. C’est la première fois dans l’histoire que l’on a la preuve de l’action thérapeutique des traitements thermiques sur le cerveau. Je suis convaincu que cela redonnera ses lettres de noblesse à la balnéothérapie », affirme celui qui se bat depuis des années pour prouver l’intérêt de l’activité thermale et ses effets bénéfiques sur l’anxiété.

Gagnant-gagnant

Cette bonne nouvelle permet en tout cas à la personne concernée d’envisager l’avenir avec optimisme. Et ça tombe bien car de nombreux projets sont en cours. A commencer par la construction d’un hôpital de jour qui ouvrira en 2026 pour 30 patients à la place de l’ancien hôtel Thermalia. La démolition de ce dernier aura lieu en 2025. « Les travaux démarreront immédiatement », précise Olivier Dubois qui parle d’un nouveau bâtiment de trois ou quatre étages qui abritera au rez-de-chaussée un restaurant ouvert à tous et au-dessus des salles d’atelier. , entretiens psychologiques, etc. Un budget de quatre millions d’euros est prévu pour mener à bien cette opération, qui s’accompagnera d’un réaménagement routier.

« Nous avons travaillé sur ce projet d’hôpital de jour avec la Ville de Saujon. Les deux doivent gagner”

« Nous avons travaillé sur ce projet en partenariat avec la Ville de Saujon. Les deux doivent gagner. Nous savons ce que la municipalité peut nous apporter et elle est consciente de la vitalité que constituent nos 4 300 curistes et nos 1 200 hospitalisés qui séjournent ici en moyenne entre trois semaines et un mois », souligne le directeur des thermes.

L’idée initiale, qui était de transformer Thermalia en studios, fut donc définitivement abandonnée. Trop cher à réaliser et pas assez rentable. En revanche les curistes sont toujours en demande d’appartements équipés pour un hébergement à proximité de l’établissement thermal, 20 nouveaux studios seront construits pour un investissement de trois millions d’euros dans le parc thermal sur un terrain encore disponible situé dans le prolongement des Termes (54 studios) et les résidences La Source (24 studios). Cela portera l’offre totale à une centaine de studios disponibles à la location sur le site d’ici 2026 ou 2027.

Sept millions sur la table

Les thermes de Saujon s’apprêtent donc à mettre sept millions d’euros sur la table pour se développer avant de penser, peut-être, encore plus grand. La réputation de l’établissement a déjà poussé des équipes chinoises et japonaises à organiser des voyages d’études. La notoriété des programmes axés sur la prévention et la prise en charge du burn-out, du sevrage des anxiolytiques ou d’autres domaines liés à la santé mentale dépasse depuis longtemps les frontières de la Charente-Maritime. « Nous continuons d’élargir nos horizons. Nous travaillons par exemple avec l’armée auprès des victimes de traumatismes de guerre. Je suis également membre de la commission médicale de la Fédération Française de afin de surveiller les troubles mentaux que pourraient développer les joueurs comme l’épuisement, la fatigue mentale, la dépression”, révèle Olivier Dubois.

L’année 2025 s’annonce chargée avec le lancement d’une nouvelle étude clinique consacrée à la prévention du burn-out à l’hôpital ou encore le projet de développer un groupe de travail avec des médecins locaux pour répondre davantage aux besoins de santé mentale dans les entreprises. Il y a du travail à faire.

 
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