Fin janvier, au cœur des bois de Morin-Heights. Dans l’espace de création du musicien Éloi Painchaud – un grand chalet rouge transformé en élégant studio –, le chant de Cindy Bédard et de ses acolytes (Richard Deschênes, Richard Boisvert et Adam Lalonde) remplit l’espace.
Des rires, des exclamations de satisfaction et les consignes d’Éloi, qui produit l’album, font écho à ces propos. « Pense plus Rolling Stones que chanteur avec voix cette fois », lance le membre de Salebarbes à Cindy, tandis qu’elle enregistre les chœurs du morceau accrocheur. À 500.
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La bonne humeur règne, signe de la grande complicité des artistes, mais aussi de la fierté du travail qu’ils ont en main, après trois semaines de séances intensives en studio. La création de cet album a débuté quelques mois avant notre première rencontre, mais le processus a pris une tournure abrupte, explique Cindy.
« J’allais dans une direction complètement différente et j’ai fini par tout arrêter, même si ça marchait et que ça aurait été beau », poursuit-elle. « Parfois, ça se passe mieux ailleurs, on nous dit que “pour que ça marche, il faut collaborer avec telle personne…” »
« Cette personne », dans ce cas-ci, c’était Louis-Jean Cormier. Mais l’auteure-compositrice-interprète a senti, alors que la première version de l’album était presque terminée, qu’elle devait « retourner à la maison » avec Éloi, qui avait été son plus proche collaborateur sur son tout premier album, 10 ans plus tôt.
« Je me suis donnée à fond dans ce que je voulais vraiment faire, dans tout ce que je suis, pour l’album que j’ai toujours voulu faire », dit-elle.
Extrait deÀ 500par Cindy Bédard