Louvre x JOKER : LA FOLIE À DEUX

Louvre x JOKER : LA FOLIE À DEUX
Louvre x JOKER : LA FOLIE À DEUX

Les fous d’aujourd’hui sont-ils les fous d’hier ? C’est l’une des nombreuses questions que se posent les nouveaux grands L’exposition d’automne du Louvre « Les figures du fou. Du Moyen Âge au Romantisme » a pour objectif de répondre à partir du 16 octobre 2024.
Le 2 octobre 2024, Warner Bros. Pictures présente le film JOKER: MAD FOR TWO, réalisé par Todd Philipps et réunissant Joaquin Phoenix et Lady Gaga à l’écran.
A l’invitation du Louvre et en étroite collaboration avec les équipes du musée, en partenariat avec Lady Gaga, Warner Bros a créé une vidéo originale tournée dans les salles du musée, mettant en vedette Lady Gaga.
Inspirée par son personnage Lee Quinzel, Lady Gaga entre dans les salles du musée du Louvre, comme dans un rêve, vivre une Folie à deux avec les œuvres d’art les plus iconiques, Mona Lisa.
La Joconde se prête à un nouveau détournement autour de son célèbre sourire, le temps d’une réinterprétation d’un scènes emblématiques du film JOKER : FOLLY A DEUX de Lady Gaga.

LA FIGURE DU FOU, UNE FIGURE FASCINANTE ET SUBVERSIVE

Cet automne, le musée du Louvre consacre une exposition inédite aux nombreuses figures du fou, qui abondent dans l’univers visuel du XIIIe siècle.et au XVIe siècleet siècle. Manuscrits enluminés, livres imprimés et gravures, tapisseries, peintures, sculptures, objets précieux ou usuels : entre le Moyen Âge et la Renaissance, le fou envahit littéralement tout l’espace artistique et s’impose comme une figure fascinante, dérangeante et subversive dans une époque de ruptures, pas si éloignée de la nôtre. Capable du meilleur comme du pire, le fou est tour à tour celui qui amuse, avertit, dénonce, renverse les valeurs, voire renverse l’ordre établi.
L’exposition explore également la disparition du fou lorsque la Raison et les Lumières triomphent, avant un retour en force à la fin du XVIIIe siècle.et siècle et tout au long du XIXe siècleet siècle. Le fou devient alors la figure à laquelle les artistes s’identifient : « Et si le fou, c’était moi ? » Aujourd’hui, la figure du fou trouve de nouvelles résonances dans nos sensibilités contemporaines, notamment à travers celle du Joker qui en est une interprétation contemporaine.

LA JOCONDE, UNE ICÔNE TOUJOURS CONTEMPORAINE

Bien qu’il s’agisse évidemment d’une pure fiction, réalisée avec un dispositif garantissant la parfaite intégrité et sécurité de l’œuvre, le Louvre porte un regard réflexif sur le statut de l’œuvre à travers cette création. Mona Lisaune icône du musée du Louvre protégée par une vitre blindée depuis 1974. Copié, réinterprété et détourné à maintes reprises, il est devenu au fil du temps une icône contemporaine.
Célébré depuis sa création au début du XVIe siècleet siècle pour sa capacité frappante à imiter la vie aussi bien physique que psychologique, la Joconde se prête naturellement à ce détournement autour du sourire.
Léonard de Vinci privilégie dans ses œuvres peintes cette expression humaine par excellence, fugace et ambiguë, qui lui permet de capter un mouvement en cours et de créer un dialogue avec le spectateur. L’importance de ce face-à-face dans la composition réalisée par le maître florentin est au cœur de la vidéo.

LE MUSÉE DU LOUVRE, LIEU D’INSPIRATION ET D’AUDACE POUR TOUS LES ARTISTES

Le Louvre est le lieu de l’art contemporain, un lieu de plaisir et d’audace qui nourrit la créativité de tous les artistes. Il offre un terrain de jeu infini pour le dialogue entre les cultures (de la culture classique à la culture pop) et les arts (beaux-arts, cinéma, musique, danse…).
L’exposition « Figures des fous. Du Moyen-Âge aux Romantiques » s’inscrit dans une « Saison des Folles » plus large, incarnée par une programmation culturelle riche et singulière : avec notamment une création de François Chaignaud intitulée « Petites joueuses » – pièce en forme de parcours immersif et continu dans le Louvre médiéval – ou encore une « Nuit des fous », un carnaval contemporain entre danses, musiques et performances avec la présence d’artistes tels que Zaho de Sagazan et Arthur H.

JOKER : FOLIE À DEUX en salles, à partir du 2 octobre 2024

« Figures du fou. Du Moyen Âge aux Romantiques », au musée du Louvre, du 16 octobre 2024 au 3 février 2025

LA JOCONDE

Ce tableau, commencé vers 1503, probablement pour Francesco del Giocondo, gentilhomme florentin (1460-1539), fut conservé par Léonard de Vinci, qui en poursuivit l’exécution picturale jusqu’à sa mort en 1519 mais le laissa inachevé. Il fut acquis par François Ier en 1518.
Léonard de Vinci représente l’épouse de Francesco del Giocondo comme une femme vertueuse, mais sans l’expression distante, voire hautaine, des représentations antiques et contemporaines. Assise dans une loggia au bord d’un vaste paysage de lacs et de montagnes, Lisa Gherardini se tourne vers nous et sourit avec un naturel à jamais incomparable. Ce sourire accueillant, d’une vive intelligence, crée une communication immédiate et très efficace avec le spectateur. L’effet sfumato – l’évaporation des contours dans l’ombre et la lumière – atteint ici son ultime accomplissement, et la divine science de la peinture la plénitude de sa vocation : l’imitation de la vie elle-même.
A l’époque de sa création, ce sourire pourrait aussi être interprété comme un jeu onomastique : « Giocondo » signifie « heureux » en italien. La Gioconda est donc une femme heureuse dont l’attribut naturel est le sourire. Le Joker et la Joconde partagent la même étymologie : « Jocus » en latin. Une coïncidence avec laquelle le musée du Louvre propose de jouer.

Déjà du vivant de Léonard de Vinci, la Joconde était admirée par ses contemporains. Glorifiée en 1550 par l’historien de l’art Giorgio Vasari, qui en fit un chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre et un symbole de la puissance de la peinture, elle était connue de tous les amateurs d’art qui commandaient des copies peintes ou, plus tard, achetaient des gravures et des photographies.

Au XIXe siècle, la Joconde n’est plus seulement une merveille de la peinture mais devient un objet de fascination. De grands écrivains, comme George Sand, Théophile Gautier, Jules Verne ou Oscar Wilde, s’émerveillent du charme de la Joconde et sont envoûtés par son sourire mystérieux. Les artistes ne sont pas non plus insensibles au charme et tentent d’égaler, voire de surpasser Léonard de Vinci. Au XXe siècle, à l’image de Marcel Duchamp qui donne à l’icône une moustache, avec ce titre irrévérencieux : LHOOQ (qui signifie bien sûr : elle a un beau cul), ils finissent par se moquer ou attaquer le chef-d’œuvre qui devient de plus en plus célèbre.

Son vol en 1911 lui a valu une notoriété mondiale et populaire qui ne s’est jamais démentie et l’image du tableau n’a cessé de se propager à travers la planète. Sa renommée s’est accrue depuis la seconde moitié du XXe siècle, qui a également vu l’émergence de nombreuses théories farfelues et ésotériques à son sujet, aux antipodes de l’art lumineux de Léonard de Vinci. Le visage de la Joconde inspire toujours les artistes, notamment dans les nouvelles expressions du street art, renforçant son statut d’icône de la pop culture.

 
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