Bring Back ’68 : le rêve de Brigitte Boisjoli

Bring Back ’68 : le rêve de Brigitte Boisjoli
Bring Back ’68 : le rêve de Brigitte Boisjoli

MUSIQUE. Selon ses propres mots, il était inévitable pour Brigitte Boisjoli de monter un projet dédié à Elvis Presley. Après une année folle de préparation, l’album Ramenez ’68 et sa tournée sont désormais lancées.

Tout d’abord, il faut dire que la musique et les films de Roi du rock’n roll Les chansons d’Elvis font partie intégrante de la jeunesse de la chanteuse drummondvilloise. Elle apprend donc ses chansons dès son plus jeune âge. Plus tard, dès le début de sa carrière, Brigitte Boisjoli reprendra l’une ou l’autre des chansons d’Elvis lors de ses concerts.

Les chansons et les films d’Elvis Presley ont marqué l’enfance du Drummondvillois. (Photo: Ghyslain Bergeron)

« C’était en quelque sorte inévitable que je paie pour ça. voyage-Il y a eu un jour, s’exclame Brigitte Boisjoli. J’attendais la fenêtre idéale; la résidence de Martin Fontaine au Capitole à Québec est terminée, Guylaine Tanguay a aussi fait une tournée et un album sur Elvis. Je voulais que tout ça soit terminé pour avoir le moment parfait.»

Il y a des parallèles à faire entre leurs deux carrières, dans une certaine mesure bien sûr. Chacun d’eux a commencé par chanter dans des chorales gospel avant de se lancer dans le rock’n roll et de vagabonder entre le jazz, le R&B et la soul. « C’est très naturel pour moi de chanter Elvis, même vocalement. Je suis à l’aise dans ces styles musicaux. Cela me fait du bien de chanter ses chansons », note le quadragénaire.

C’est à ce moment-là qu’elle a regardé le biopic Elvis C’est avec Austin Butler et Tom Hanks que l’étincelle s’est produite. « Quand j’ai vu la partie où il revenait après sept ans d’absence pour Comeback ’68, je me suis dit “Je veux faire ça !” On n’a jamais vu une femme faire ça avec tripes “Je suis quelqu’un qui aime être dans la musique et qui s’assume. En même temps, je ne veux pas personnifier Elvis, ça ne marcherait pas. Je veux le faire à ma façon tout en respectant son travail, son côté rock avec de la testostérone et que ce soit sexy, mais pas trop”, dit-elle.

Dès le lendemain, Brigitte Boisjoli conçoit son spectacle, ses costumes et ses affiches. À la recherche d’un coproducteur, elle essuie un refus jusqu’à ce qu’elle demande en mariage Maxime Landry, son ami et collègue de Star Académie. « Maxime a produit beaucoup de concerts. Je suis allée chez lui avec mon projet. Il m’a répondu : “Tu es folle, mais je suis assez folle pour le faire aussi !” On a lancé le bal après ça. Au début, c’était juste pour le spectacle. Ramenez ’68« L’album n’était pas prévu », rapporte Brigitte Boisjoli.

Quatre jours en studio

C’est après la séance photo qu’elle et son équipe ont réalisé qu’il fallait enregistrer un album. Tout le monde s’est rapidement organisé pour le réaliser. L’album de 13 titres a été enregistré en seulement quatre jours dans le studio du guitariste Jean-François Beaudet à Saint-Jean-sur-Richelieu cet été.

« J’ai sélectionné des chansons d’Elvis qui étaient ses plus grands succès et certaines de mes préférées. En quatre jours, c’était Bring Back ’68. Mes musiciens ont travaillé très fort pour chanter les refrains. Tout s’est passé tellement vite, en un an environ. J’étais entouré d’une équipe qui y croyait », souligne l’artiste qui se décrit comme un cheval de course lors des séances d’enregistrement.

Le résultat est un album qui saura plaire autant aux fans d’Elvis qu’aux fans du chanteur drummondvillois. On y reconnaît clairement la musique du King, mais avec une influence de Brigitte Boisjoli.

« On s’y est pris dans le respect du travail d’Elvis. Il était important de respecter la forme des chansons, de ne jamais dénaturer les morceaux. On a parfois accéléré les tempos parce que je suis une fille qui bouge beaucoup et très vite sur scène. Évidemment, on a élevé leur hauteur, parce que je chante beaucoup plus haut. On voulait donner ma couleur à certaines chansons en particulier et, pour ça, tous les honneurs reviennent à mon producteur Jean-François Beaudet », explique-t-elle.

En tournée

Brigitte Boisjoli a présenté son spectacle Ramenez ’68 Elle se produira pour la première fois lors de deux représentations dans le cadre du Festival Western de Saint-Tite (FWST). En novembre, elle entamera une tournée à travers le Québec qu’elle compte faire sur deux ou trois ans. Un arrêt à Drummondville est prévu en octobre 2025.

La chanteuse promet des spectacles énergiques dans le cadre de sa tournée Bring Back ’68. Ici, le Centre de musique Victor a gentiment prêté le micro pour la photo. (Photo: Ghyslain Bergeron)

Lors de ce spectacle, elle interprète 25 pièces du King pendant près de deux heures. Son guitariste et son batteur chantent également chacun une chanson. Une chose est sûre, Brigitte Boisjoli promet des concerts colorés, dynamiques et énergiques.

« Je trouve important que ça bouge et que je ne sois pas toujours celle qui est au centre. Je sors de scène trempée et c’est ça, un spectacle d’Elvis pour moi. Les gars se donnent à fond sur scène avec moi. Le public ne peut pas rester assis pendant ce spectacle », décrit Mme Boisjoli, qui a mis en scène le spectacle.

De nombreux éléments visuels sont utilisés pour rappeler l’univers d’Elvis Presley. Les musiciens sont habillés de vestes rouges comme celles de l’orchestre original. Brigitte Boisjoli a utilisé la palette de couleurs du chanteur pour créer sa garde-robe, notamment quelques robes pailletées pour offrir des détails qui rapportent visuellement.

Pour l’un de ses projets les plus ambitieux, Brigitte Boisjoli lance quelques vœux à l’univers. D’abord, elle aimerait avoir la chance d’offrir le concert en résidence dans une salle de spectacle. Ensuite, si l’occasion se présente, elle pourrait tenter de le présenter à l’extérieur du Québec et ainsi ouvrir des portes ailleurs.

« Mes musiciens et moi avons presque tous la quarantaine. J’aimerais qu’on tente une résidence d’un mois. Ce serait pour avoir le luxe de laisser les instruments et le matériel sur place. Une résidence, c’est très confortable. Si j’ai l’occasion avec ce projet, je dirai oui. Étant à Drummondville, on est assez central pour le faire pratiquement n’importe où », dit Brigitte Boisjoli.

Sortie le 6 septembre Ramenez ’68 se trouve au sommet du palmarès des ventes de disques anglophones de l’ADISQ au Québec. De plus, Brigitte Boisjoli agit à titre de chroniqueuse pour L’Académie des guides de l’automobile diffusée chaque semaine sur les ondes de TVA Sports. À Drummondville, la chanteuse agit également comme porte-parole de La Joséphine, cette course ou marche de 5 kilomètres qui aura lieu le 6 octobre prochain. De plus, elle aura la chance de courir pour la première fois avec sa fille de 7 ans à ses côtés.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Est-ce que je vais vraiment défiler en lingerie à 56 ans ?
NEXT Les NRJ Music Awards restent à Cannes encore trois ans