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Interview 2, Barry Baltus à Carthagène (2/2)

Après avoir évoqué l’éprouvante saison 2024 de Barry Baltus dans la première partie de notre entretien avec l’intéressé à Cartagena, il est temps de s’intéresser au nouveau défi que le pilote s’apprête à relever en 2, en 2025. En fin de campagne, le Belge a confirmé qu’il roulerait pour l’écurie Fantic Racing, aux côtés du vice-champion du monde 2024, Aron Canet.

S’il n’est jamais facile pour un pilote d’être performant dès le départ au sein d’une nouvelle équipe, la tâche peut s’avérer encore moins évidente lorsqu’on se mesure à celui qui a remporté le plus de courses du championnat. l’année précédente.

Manquant de titre, en raison d’un début de saison insuffisant, Aron Canet aborde 2025 avec l’envie d’en découdre. Cela n’inquiète toutefois pas son futur coéquipier, Barry Baltus. Ce dernier trouve plutôt agréable le défi de se comparer à un pilote de haut niveau. Comme il nous l’explique dans la deuxième partie de notre entretien, axée sur l’avenir du n°7 en Moto2.


Avez-vous déjà connu Aron Canet ?
C’était la première fois que je le rencontrais vraiment. Avant, on se voyait et on se disait bonjour mais sans plus. C’est un gars super simple, super sympa, qui fait toujours des blagues. C’est un bon gars et j’espère que nous bâtirons ensemble une bonne équipe. Comme ils me l’ont déjà dit, avec Canet, ils sont arrivés troisièmes au championnat des constructeurs, car son équipier ne l’a pas vraiment aidé à marquer des points. Leur ambition est aussi de remporter le championnat des constructeurs. Fantic n’est pas qu’une équipe, c’est aussi une marque. C’est ce qui est bien. Contrairement aux autres équipes, il n’y a pas qu’un seul nom. Ici, derrière, il y a aussi une usine, une marque, donc c’est sympa.

Craignez-vous la comparaison avec le vice-champion du monde ?
Non, pas vraiment, ça va m’exciter. Je ne vais pas dire que je n’ai jamais rien fait, mais par rapport à Aron Canet, j’ai un petit palmarès. Je dois donc tout donner et bouger pour être à la hauteur de la moto et de l’équipe. On a vu que l’équipe était capable de gagner, donc il faut travailler dur et rester calme. Nous allons nous construire course après course, et si nous faisons bien les choses, tout devrait bien se passer.

Depuis janvier dernier, vous vous entraînez régulièrement avec Johann Zarco…
C’est génial, c’est génial que Johann fasse ça. C’est notre deuxième année de formation ensemble. Nous sommes deux francophones, et nous nous côtoyons pas mal dans le paddock. C’est vraiment une personne formidable, il a un charisme incroyable et c’est cool de s’évader sur le vélo. C’est toujours mieux que seul.

Avec quoi roulez-vous pendant l’hiver ?
J’ai trouvé un accord avec BMW. C’est un super accord, je peux vraiment leur dire merci de m’avoir mis à disposition une moto toute l’année. Alors ça fait plaisir, les premiers tours n’ont pas été faciles, ça fait déjà quatre semaines que je n’ai pas roulé sur la moto. La vitesse semble toujours bizarre. Vous roulez à 120 km/h sur l’autoroute, puis vous vous retrouvez à près de 300 km/h. C’est un peu différent, mais les premiers tours sont bons. Il faut faire quelques tours pour se remettre un peu dans le rythme, puis ça revient, mais ici c’est vraiment sympa. Pour reprendre un peu de sensations, c’est la fin de l’année, et les choses sérieuses reprennent en ce début d’année à Jerez avec Johann.

Barry Baltus et Johann Zarco en piste à Carthagène

Comment allez-vous terminer votre préparation avant le premier Grand Prix de Thaïlande ?
Je fais beaucoup de physique, je fais un peu de moto, mais pas beaucoup. Je fais une pause de deux ou trois semaines, pour dire qu’on coupe complètement. Ici, avec un emploi du temps aussi chargé, il n’y a pas vraiment de répit. Début janvier, nous avons déjà repris le vélo. Alors on verra, mais j’ai hâte.

Merci Barry! Pour conclure, que pouvons-nous vous souhaiter pour 2025 ?
Des progrès, c’est sûr. L’équipe sait jouer devant. Essayer d’entrer dans le top 10 à chaque course est un objectif global important, mais je veux avant tout pouvoir me comparer à mon coéquipier et m’en rapprocher le plus possible. Après, pourquoi ne pas vous battre avec lui. Mais avant ça, travailler avec l’équipe et pouvoir me comparer à mon voisin de garage, qui roule avec le même matériel et qui vient de terminer deuxième du championnat. Si je m’approche suffisamment, ça devrait aller.

Trouvez-le première partie de notre entretien avec Barry Baltus à Carthagène via ce lien.

 
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