Les pilotes et les records qui ont fait 2024

Des pilotes récompensés durant la saison

>> Nombre de gagnants dans la saison :

Le nombre de gagnants différents a diminué cette année. Il y en avait en effet dix à gagner en 2023, huit dans les courses GP et six dans le format sprint, et il n’y en avait que six en 2024, dont un seul s’est imposé uniquement samedi.

La répartition des victoires est claire, avec un net avantage à Pecco Bagnaia :

>> Nombre de pilotes sur le podium :

Au total, sur les deux formats de course, 12 pilotes ont été récompensés par un top 3 cette saison. Ils étaient 11 à y parvenir samedi et neuf à monter sur le podium du Grand Prix. Outre la domination outrancière de Ducati, on constate que les pilotes Yamaha et Honda n’ont obtenu aucun trophée ni médaille.

>> Tours effectués en tête :

Pecco Bagnaia s’est clairement imposé comme le principal leader des Grands Prix en 2024. Il a en effet bouclé 322 tours de course en tête, dont 232 pour les courses du dimanche. Jorge Martín a été en tête pendant 169 tours dimanche et 265 au total, y compris les sprints.

Les autres pilotes sont très loin derrière les deux hommes, avec 60 tours d’avance pour le troisième classé, Marc Márquez, dont 47 en GP. Il est curieux de constater qu’Enea Bastianini a bouclé 21 tours en leader mais seulement trois dimanche, malgré deux victoires. Maverick Viñales en a donc accumulé plus que lui, 22 au total grâce aux huit qui l’ont mené à la victoire au GP des Amériques, les seuls tours qu’il a terminés en tête dimanche.

>> Meilleurs temps en course :

Le meilleur temps des courses principales reste une statistique officielle du championnat. Et c’est encore Bagnaia qui apparaît en tête, avec six meilleurs temps en GP cette saison (Espagne, Italie, Pays-Bas, Autriche, Émilie-Romagne et Malaisie), contre quatre pour Marc Márquez (Aragon, Saint-Marin, Australie et Barcelone). ), et trois pour Bastianini (Portugal, France et Indonésie).

Martín n’en a eu que deux (Allemagne et Japon), comme Pedro Acosta (Qatar et Catalogne). Les derniers sont allés aux pilotes officiels Aprilia, un chacun pour Maverick Viñales (Amériques) et Aleix Espargaró (Grande-Bretagne).

>> Nombre de polemen :

C’est Martín qui est le plus grand poleman cette saison, avec sept réalisations contre six pour Bagnaia. Rappelons cependant que sur l’ensemble de toutes les positions sur la grille répertoriées dans le BMW M Award, c’est l’Italien qui a gagné.

Au total sur ses 20 Grands Prix, le championnat 2024 a vu sept polemans différents, puisque Marc Márquez et Espargaró ont remporté chacun deux séances de qualification, tandis que Bastianini, Acosta et Viñales ont également remporté une pole.

Nouveaux records de vitesse

>> Historiques

Sur 19 circuits visités cette saison, 16 ont vu leurs records absolus battus. Le gain a été parfois minime, avec moins de deux dixièmes arrachés à Jerez et Motegi par exemple, mais il a également été majeur sur d’autres circuits. La palme revient à Sepang, où Pecco Bagnaia a abaissé le précédent record du tour de 1″154. A Austin, c’est Maverick Viñales qui a explosé les compteurs en gagnant 1″028 par rapport à la référence précédente.

>> Vitesse moyenne

En termes de vitesse moyenne correspondant à ces tours les plus rapides, le record est désormais détenu par le circuit international de Chang à Buriram, avec 184,8 km/h établi par Bagnaia lors de sa pole position au GP de Thaïlande. Phillip Island passe donc à la deuxième place, toujours suivi de Silverstone, Mugello et Assen, qui affichent tous une vitesse moyenne supérieure à 180 km/h. A noter qu’Aragon, qui a fait son retour au calendrier cette année, entre dans le top 10 avec une moyenne égale à celle de Mandalika (172,7 km/h).

>> Vitesse maximale

En revanche, il n’y a eu de nouveau record de V-max que sur quatre circuits cette saison, et aucun d’entre eux ne peut être attribué à Ducati même si la marque reste largement majoritaire dans les références affichées tout au long du calendrier. Aprilia a signé les nouvelles références de Portimão (352,9 km/h avec Miguel Oliveira) et du Red Bull Ring (317,1 km/h avec Lorenzo Savadori) et KTM celles du Sachsenring (306,8 km/h avec Acosta) et Motegi (319,5 km/h h toujours avec la recrue espagnole).

Ajoutez à cela que le record de vitesse de pointe a également été égalé à Misano, Mandalika et Barcelone. Le top 10 des circuits du calendrier affichant la V-max la plus élevée ne change pas, avec une référence de 366,1 km/h toujours détenue par le Mugello dans le cadre des Grands Prix.

>> Horaires des courses GP

Le temps mis pour boucler les courses est un élément de comparaison auquel le championnat, et particulièrement Michelin, est extrêmement attentif. Et c’est certainement la donnée la plus impressionnante de toute la saison avec 14 records battus, parfois massivement. Ainsi, le temps total de la course de Phillip Island, dont la référence était vieille de neuf ans, a été abaissé de 46″147 par Marc Márquez cette année ! On a également observé un gain de 24″959 au Mugello lors de la victoire de Pecco à Bagnaia, soit plusieurs entre 15 et 18 secondes (Mandalika, Assen, Silverstone, Misano).

>> Temps total de sprint

Pour la première année, il est également possible de comparer le temps total des courses sprint entre la saison 2023 et la saison 2024. On note la même tendance, avec une amélioration constatée dans 14 des 15 courses dont les deux éditions sont comparables − certaines n’ont pas eu lieu les deux années, ou n’ont pas réalisé toutes les épreuves.

Le plus gros gain est trompeur, puisqu’il concerne le sprint de Silverstone dont le temps total a été amélioré de plus d’une minute en raison de conditions bien plus favorables cette année. En revanche, on constate une amélioration notable de 11″347 à Losail (avec Martín comme vainqueur), pas loin devant les 11″084 gagnés à Assen (Bagnaia), 10″932 au Mugello (Bagnaia) et 10″ 462 à Buriram (Bastianini).