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Respectez, c’est Aretha, pas les médecins généralistes…

Et oui je tombe dans la citation musicale du monde, entre Aretha et le fabuleux « Gimme slhelter » des Stones, son intro déjantée de Keith, son solo de voix féminine à faire pleurer, car le mot « Respect » ne me fait penser qu’à la musique et car « War Children » me semble plus adapté à notre sport de référence. À la musique et pas du tout aux sports mécaniques ou au sport de haut niveau en général. Après la course, oui, on se serre la main, entre un heureux vainqueur aux anges et un malheureux perdant qui déteste l’autre et probablement lui-même. Mais que se cache-t-il dans le mot respect ? Une seule envie, celle de demander aux adversaires de laisser Ducati et son champion officiel gagner sans rien gêner, le respect c’est “laissez-moi-devant-et-ne-venez pas-m’embarrasser”. « …Vous respectez à peine les règles mais pas votre adversaire, en course. Oui, il y a une forme de respect quand le gars derrière comprend et reconnaît qu’il ne peut pas s’en prendre à celui qui est devant. Quand il rend sa main. Mais le respect quasi Bondieuxard tel qu’entendu par la politique de Ducati n’existe pas sur un circuit. Pour une raison simple, en MotoGP, on est prêt à subir le diable voire à mourir plus ou moins lentement pour gagner quelques dixièmes et se placer sur la plus haute marche du podium. Parce qu’il faut arrêter d’être fou, le podium est une belle compensation, la seule place qui intéresse un vrai coureur c’est au sommet. Seulement Gigi, mais c’est lui le vrai patron, les autres sont des seconds rôles, juste là pour sauter de joie quand leur champion gagne et pour avoir l’air d’une mater dolorosa quand il tombe par terre, Gigi a donc osé affirmer qu’il était émerveillé par La maîtrise de Martin et son intelligence de course lors du GP d’Indonésie. Respect dans la mode MotoGP on l’a vu à Misano, quand Bastia devient Martin dans le dernier tour, certes Martin donne un bras d’honneur sur la ligne d’arrivée (en italien on l’appelle le signe parapluie, c’est plus élégant) mais il reconnaît alors que il s’est fait avoir de façon juste musclée et avec l’acceptation des commissaires ce qui est une bonne chose pour la suite, on laisse l’étiquette aux golfeurs (ce qui ne les empêche pas de se détester à profusion…). Et nous nous battons comme un diable. Il est courant de projeter un adversaire (en Indonésie, Miller faisait une sorte de frappe) mais je ne me souviens pas d’avoir vu un geste d’éjection volontaire. Il y a bien sûr la passe en bloc, qui consiste à dépasser l’adversaire sans lui laisser la possibilité de contrer, sauf en se mettant au sol, c’est une des manœuvres possibles en GP. Il y a peu de manœuvres de dépassement, surtout aux vitesses vertigineuses des GP. Mais c’était une question de respect… Pour avoir eu accès aux confidences des champions du monde sur leurs adversaires, généralement champions du monde eux aussi, dans des disciplines variées allant du TT à la Vitesse, en passant par le Dirt et le Paris-Dakar, je sais que le ciment intérieur d’un champion est une fierté qui magnifie le talent, alors aller lui parler de respect en plein combat, c’est se moquer du monde. Ici, pour « Respect » voir ici : et pour Gimme Shelter ici. Alors bon GP à tous où c’est le talent et la fierté qui parleront, pas les concepts Bondieusard jamais respectés par les Bondieusards…

 
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