Francesco Bagnaia est tombé alors qu’il était troisième du Grand Prix d’Emilie-Romagne et ne comprend pas ce qui lui est arrivé. Ni quand il est tombé alors qu’il n’attaquait pas trop fort, ni au début de la course parce qu’il avait des problèmes avec le pneu arrière avant que celui-ci ne commence à fonctionner soudainement, dit-il.
Problèmes étranges à l’arrière : « Après le départ, je pensais pouvoir établir mon rythme et contrôler l’écart. Mais je perdais beaucoup de temps à l’accélération. Dans le tour de chauffe, j’ai perdu l’arrière dans le dernier virage, puis au virage 13 dans le premier tour. Le pneu arrière a commencé à fonctionner après 15 tours ! »
La chute : « J’ai eu des problèmes avec l’avant dès le début de la course, donc même quand l’arrière a commencé à performer à 15 tours de l’arrivée et que j’ai réalisé deux fois le tour le plus rapide de la course, j’ai essayé d’être le plus prudent possible, surtout au freinage. J’ai commencé à attaquer mais sans trop utiliser l’avant car je n’avais pas un bon feeling avec. J’ai freiné 18 ou 20 mètres plus tôt que lors de mon tour le plus rapide et j’ai perdu l’avant sans prendre d’inclinaison. C’est impossible de perdre l’avant comme ça sur le sec. »
« C’était étrange, mais cela nous est arrivé deux fois lors des trois derniers Grands Prix, alors peut-être que cela se reproduira lors du prochain. »
Frustration: « On travaille très dur, on est le plus rapide, le plus fort, on sait qu’on a le potentiel pour gagner des courses, et pour quelque chose qui n’est pas de notre faute, on obtient des résultats comme ça. C’est facile de dire que j’aurais pu finir troisième, mais quand on a le potentiel, le rythme et qu’on est en mode contrôle et qu’on chute… C’est dommage. Je suis donc très frustré et en colère parce que ça ne peut pas arriver dans notre championnat. »
L’Italien est reparti de Misano avec 24 points de retard sur Jorge Martin, contre 7 avant le début du Grand Prix.
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