Alors que le Moto2 se prépare à affronter le premier Triple Header de la saison 2024, la catégorie intermédiaire n’aura aucun week-end de repos entre la fin de sa tournée européenne et le début de sa tournée asiatique. Un facteur à ne pas négliger quand on considère l’endurance dont les pilotes et les équipes devront faire preuve dans les prochaines semaines. Manuel Gonzalez avoue d’ailleurs avoir insisté sur sa préparation physique en marge des trois prochaines courses.
Après une semaine de pause, le QJMotor Gresini Moto2 Team est de retour sur le circuit de Misano, avec un effectif étoffé. En plus de Manuel Gonzalez, quatrième de la première course disputée sur le Marco Simoncelli, et d’Albert Arenas, présent lors de la première manche, Matteo Ferrari fera partie de l’effectif de l’équipe pour ce week-end de compétition à domicile en tant que Wildcard.
Un choix stratégique, qui complique néanmoins la tâche de l’équipe devant qui n’aura pas une seconde à perdre en laissant l’Italien se rendre en Indonésie. Alors que les hommes de chaque structure engagés en Moto2 se préparent à vivre une période intense, Gonzalez explique avoir insisté sur une préparation physique plus importante que la normale, pour éviter d’éventuelles blessures liées à la fatigue, dont la gestion sera déterminante entre Misano et Motegi.
« Nous sommes de retour sur le circuit de Misano après une semaine de pause qui m’a permis de préparer au mieux ce week-end,
confie l’Espagnol. Grâce à l’expérience acquise à Misano 1, nous savons où nous devons travailler pour être encore plus compétitifs. Je me suis préparé physiquement de la meilleure façon possible pour l’Asian Tour, car dans les courses asiatiques, il sera essentiel d’être en pleine forme.
L’Ibérique se montre néanmoins confiant : son style de monte et sa résistance à la chaleur pourraient être un avantage sur ses concurrents à Mandalika.
« Il reste encore beaucoup de courses à disputer et notre objectif est plus proche que jamais ! L’Indonésie sera la première étape et je l’attends avec impatience : j’ai toujours fait de bonnes courses et le circuit convient très bien à mon style de pilotage. Les conditions seront très différentes de celles que nous avons rencontrées en Europe, mais nous sommes plus que prêts à les affronter. Ensuite, il y aura le Japon, mais il est encore trop tôt pour parler de cette manche. » ajoute Gonzalez.
Son voisin de garage, Albert Arenas, qui vit actuellement des courses difficiles, partage le même avis que Manuel Gonzalez concernant la préparation physique accrue nécessaire pour s’acclimater à la course en Asie, mais compte sur le Grand Prix du Japon pour reprendre un peu de confiance sur sa Moto2.
« Il fera certainement très chaud et il faudra s’adapter aux conditions de piste, mais il sera essentiel de partir avec le plus d’énergie possible, de continuer de manière à être performant sur toutes les courses hors Europe. J’aime beaucoup le Japon en général, cette année j’y ai déjà été pour les 8 Heures de Suzuka, mais maintenant nous allons à Motegi, un circuit que j’aime beaucoup et où j’espère en profiter au maximum pour décrocher un bon résultat. » conclut Albert Arenas.
Le facteur évoqué par ces deux pilotes sera naturellement tout aussi déterminant en MotoGP, où un tel enchaînement se traduit par le double du nombre d’épreuves à disputer dans un week-end, avec la course Sprint.
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