Entre Annie et les chats errants, c’est une histoire qui s’étend sur plus de douze ans. Mais celle qui nous intéresse aujourd’hui remonte à environ quatre ans. Depuis, le jardin et la maison de ce septuagénaire sont envahis par des chats et des chatons. Résultat : Annie partage désormais son quotidien avec 17 colocataires.
Alors que huit d’entre eux restent à l’extérieur, neuf ont réussi à se faufiler et à rester à l’intérieur. Avec les températures hivernales, ils profitent de la chaleur de la maison et de la gentillesse d’Annie. Cette dernière ne se contente pas de les nourrir.
Un budget conséquent
Elle leur a fourni des bacs à litière qu’elle nettoie tous les jours et efface les empreintes de pattes pour garder sa maison propre. Elle a même dû renoncer à l’idée de se reposer sur son canapé, désormais couvert de poils.
« C’en est trop pour moi », confie Annie, dépassée par les événements. « Cela demande beaucoup de travail et un budget important. Je dois acheter un sac de croquettes de 7,5 kilos chaque semaine. Quant au ménage, cela me prend tellement de temps que parfois je n’ai même pas le temps de déjeuner.
Sacrifiez-vous pour leur offrir un refuge
« Heureusement, l’association Toulouse Chat SDF est intervenue il y a deux ans pour stériliser les chats, poursuit Annie. « Sans cela, je ne sais pas dans quelle situation je serais aujourd’hui. Mais après les avoir stérilisés, ils les ont ramenés chez moi. La mairie, de son côté, propose seulement de les capturer pour les envoyer à la fourrière. »
-Pour Annie, cette solution est impensable. Amoureuse de la vie, elle préfère se sacrifier pour leur offrir refuge plutôt que de les condamner à finir leurs jours enfermés. Elle a déjà essayé d’arrêter de les nourrir, mais les chats, mécontents, s’attaquent alors à ses portes et volets en se grattant pour récupérer leur repas.
Aujourd’hui, Annie est épuisée. Elle appelle à l’aide pour retrouver sérénité et tranquillité dans son foyer.
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