Le Rochelais David Veillon développe des simulateurs destinés à aider les pilotes

Le Rochelais David Veillon développe des simulateurs destinés à aider les pilotes
Le Rochelais David Veillon développe des simulateurs destinés à aider les pilotes

David Veillon a parcouru un long chemin, après un très grave accident de la route en 1992. Depuis, il a une envie profonde : « transmettre ma passion pour la . Même si je n’ai jamais été un très grand pilote, sa rencontre en 2012 avec Alex Criville, champion du monde Moto GP 500 en 1999, a été déterminante. Quatre ans plus tard, le quinquagénaire crée à La Rochelle DVS Motorsport Simulation, une société qui « dispose de trois simulateurs de GP moto. Nous les fabriquons également. Jusqu’au début de l’année 2024, ils étaient produits et assemblés en Espagne. J’ai rejoint la société CKU. Je participe donc à la fabrication et au développement de simulateurs. »

Ceux-ci « ont été conçus pour affiner le pilotage et toutes les techniques liées au corps. C’est un appareil de musculation spécialement conçu pour les pilotes, mais aussi pour renforcer leur confiance en eux. Ils sont utilisés dans différents championnats et par les pilotes de moto GP.

Un usage démocratisé

Parallèlement, David Veillon a développé une méthode basée sur l’apprentissage, le perfectionnement et la performance en moto, mais aussi sur la prévention. Il s’agit de sensibiliser les gens à la bonne conduite afin d’augmenter leur sécurité aussi bien sur route que sur piste : « Nous avons démocratisé l’usage de nos simulateurs, qui ne s’adressent pas qu’aux pilotes professionnels », alors que même un simulateur coûte cher. environ 30 000 euros, peut travailler 24 heures sur 24 et n’a rien à voir avec les jeux d’arcade.

Depuis six ans, David Veillon forme également la pilote normande Lucie Boudesseul, désormais basée à La Rochelle : « Je suis son analyste piste. J’ai développé ma propre méthode de coaching mental suite à mon expérience d’accidenté de la route. Pour rendre possible l’impossible. » En bord de piste, le Rochelais est attentif au comportement de la moto et du pilote, « la télémétrie ne fait pas tout ». Enfin, DVS Motorsport Simulation travaille également au développement d’un simulateur pour les auto-écoles.


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