Fabio Quartararo a terminé septième pour la troisième fois consécutive à Mandalika, après avoir obtenu ce résultat lors des deux courses à Misano. Il y a une amélioration, mais le Français s’attend à un week-end difficile à Motegi la semaine prochaine.
« J’ai coupé, j’ai dû ralentir une seconde. Hormis les cinq premiers tours, je pense que nous pouvons être satisfaits de notre course. »
Avez-vous réussi à dépasser plus facilement ? « Un peu, aussi parce que nous avons commencé avec le plus dur à l’avant donc j’ai pu freiner un peu plus fort. Avec le médium à l’arrière, je pense que les autres ont eu une petite baisse. Nous avons réussi à bien préserver les pneus, donc je pense que c’était cool. Je me suis amusé dès le 10ème tour, je me suis amusé sur les 15-18 derniers. »
Sinon, pensez-vous que vous auriez pu être un peu plus haut dans la hiérarchie ? « Honnêtement, c’est facile à dire, mais le rythme était de se battre pour le top 5 aujourd’hui. Pour moi, il s’agissait d’être assez proche de Bezzecchi. Je pense que nous aurions pu terminer assez près de lui, comme à Misano. »
Est-ce que cela confirme quand même des progrès ? « Il y a des progrès, c’est un peu mieux. Ce n’est pas fou non plus, mais je pense que nous avons une direction. Maintenant, je m’attends à une course très compliquée à Motegi. »
Dans quelle direction ? « Je ne peux pas vraiment entrer dans les détails. Nous avons trouvé que la direction sur le châssis avait peut-être plus d’adhérence. On a fait deux étapes, ça a bien fonctionné, maintenant il faut voir jusqu’où est la limite pour gagner ce grip. Mettez beaucoup plus de puissance, car clairement ce n’est pas pour cette année, et travaillez sur l’électronique pour faire mieux. »
Bon pour la confiance ? « C’est positif, mais plus pour moi que pour l’équipe. C’est à dire que mentalement, ce week-end, on a terminé 6ème aux qualifications, 6ème vendredi, on avait un bon rythme en course, mais les problèmes qu’on a, on n’a pas la réponse à nos questions. Ce n’est pas très positif. On voit Alex (Rins)… Il était dernier aujourd’hui, et honnêtement, je comprends très bien pourquoi. Parce qu’au début de la course, il y avait un sentiment très compliqué, on n’arrivait pas à chauffer les pneus et on mettait trop de temps. Je me sentais bien parce que nous allions vite, mais après, en termes de productivité, ce week-end n’a pas été très productif. »
