MotoGP et WSBK 2024 : le bon, le brusque et le laid : Misano et Crémone

MotoGP et WSBK 2024 : le bon, le brusque et le laid : Misano et Crémone
MotoGP et WSBK 2024 : le bon, le brusque et le laid : Misano et Crémone

Je l’ai écrit au début de cet article, Dorna qui nous gratifie d’un calendrier fou de neuf courses en sept semaines de MotoGP, à la dache en plus, des escrocs. On confond pilotes et gladiateurs… Mon collègue Scalera, qui suit le GP sur place, nous rappelle de façon méchante mais très vraie que ces marathons, les gens de Dorna s’en moquent, ils voyagent en première classe. Peut-être quelques pilotes aussi mais les autres sont au fond en classe bagages. (Une expression à moi, que j’aime bien). Pilotes, mécaniciens, journalistes, toutes les petites mains de l’hospitalité, des centaines de personnes, des milliers peut-être. Un fait est sûr, le décalage horaire affecte moins gravement les jeunes sportifs ou les pilotes des avions, qui s’organisent en conséquence de toute façon dans les compagnies non esclavagistes. Pour les vieux qui se croient encore jeunes (mon truc c’est de régler ma montre sur l’heure d’arrivée dès que je décolle, ça fait travailler le moral mais l’horloge interne s’en souvient…) mais le corps déteste ça, sommeil perturbé, cauchemars, somnolence dans la journée. On considère qu’il faut autant de jours pour récupérer que de fuseaux horaires traversés. L’Indonésie c’est cinq… mais on voyage le lundi et dès le jeudi on est déjà sur la brèche. L’Australie c’est huit fuseaux horaires ! Mais bon, en Extrême-Orient les circuits ne discutent pas des énormes redevances exigées par la Dorna… On passe au deuxième escroc, le pneu de Bagnaia (photo ci-dessus, Gold & Goose). Ce qui explique que son pneu arrière a commencé à glisser pendant le tour de chauffe, puis juste au début de la course, Marquez l’a vu de loin et a effectivement dit qu’il avait des problèmes. Puis, à mi-course, le pneu fonctionne à nouveau, Bagnaia reprend beaucoup de temps à Martin et Bastia qui sont devant et alors qu’il a un angle de trente degrés, perd de l’adhérence et le pilote et la machine sont en tas. Les pilotes qui accusent les pneus, ça fait depuis que je fais ce métier et je suis très vieux. Et dans toutes les disciplines, sur route ou en TT. Mais un pneu qui ne fonctionne pas et qui accroche en pleine course avant de balancer son pilote comme une paille, ça, je n’ai jamais vu… C’est quoi, mauvaise couche sur bonne couche puis mauvaise encore plus bas ? Ou de l’électronique qui m… ? Y’a un escroc qui sait mais qui ne le dira jamais alors on classe sans suite…

 
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