Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 19 septembre 2024 à 18h36
Absent du calendrier Moto GP depuis 1992, le Grand Prix de Hongrie fera son grand retour au calendrier la saison prochaine. L’épreuve, programmée en août prochain (du 22 au 24), sera la première à se dérouler au Balaton Park, le nouveau circuit hongrois.
Le Grand Prix de Hongrie est de retour. Absent du calendrier du Championnat du monde Moto GP, la catégorie reine du motocyclisme, depuis 1992, l’épreuve fera son grand retour la saison prochaine. Ce jeudi, Dorna, le promoteur du Moto GP, a annoncé que le GP de Hongrie serait de retour au calendrier en 2025, avec un week-end prévu fin août, du 22 au 24 août. Le week-end hongrois sera également la toute première édition de la course sur le nouveau circuit du pays : le parc Balaton, situé à un peu moins d’une centaine de kilomètres de la capitale Budapest. L’an dernier, après de longues négociations entre le promoteur et le pays d’Europe centrale, la Hongrie était déjà passée très près de renouer les liens avec le Moto GP. À cette époque, il avait été question de programmer la manche hongroise sur le circuit de Debrecen, un autre circuit flambant neuf susceptible d’accueillir les meilleurs pilotes de la planète. Un accord avait même été signé en ce sens.
La Hongrie pourrait revenir au calendrier cette année
Enfin, la Hongrie, qui attendait d’accueillir à nouveau le Moto GP depuis 1992 – l’épreuve se déroulait alors sur le Hungaroring, circuit où se déroule le GP de Hongrie de F1 – depuis que l’épreuve a été annulée en 2009 et 2010 (les travaux au parc Balaton ayant été retardés) a dû se contenter d’un rôle de circuit de réserve, qui permet de faire appel à un pays en cas d’annulation d’une ou plusieurs manches. Ce fut également le cas cette saison (au Kazakhstan, en Argentine et en Inde), sans que Dorna n’ait jugé bon de faire appel à la Hongrie. Une future annulation pourrait néanmoins faire le bonheur des organisateurs hongrois, en tout cas certains de voir leur patience récompensée la saison prochaine. Après trente-trois ans d’attente.
