Canada, Mexique, Panama … ce que Donald Trump a déjà gagné avec ses menaces commerciales

Depuis son inauguration le lundi 20 janvier, Donald Trump a entrepris dans toutes les guerres commerciales, promettant de restaurer le«Âge d’or» des États-Unis. «Au lieu de taxer nos citoyens pour enrichir d’autres pays, nous imposerons des droits de douane et des taxes aux pays étrangers pour enrichir nos citoyens»avait lancé le président américain.
Depuis lors, le chef de l’État a multiplié les menaces à ce sujet, en particulier contre le Canada, le Mexique et la Chine. Il a menacé ses deux voisins pour établir des droits de douane sur leurs produits s’ils n’avaient aucune mesure pour ralentir le trafic de drogue et immigration illégale. Il a promis d’ajouter 10% de taxes sur les douanes à ceux qui existaient déjà sur les produits chinois. Ces trois pays représentent au total plus de 40% des importations des États-Unis.
Si le Canada et le Mexique ont respecté les exigences du président américain, obtenant ainsi un répit d’un mois avant la mise en œuvre des taxesCe n’est pas le cas avec la Chine. Les États-Unis ont même convaincu le Panama de restreindre ses relations commerciales avec Pékin. La Chine a annoncé les premières mesures Retaliationory, mardi 4 février, avec une enquête contre Google et une augmentation des taxes sur les importations d’hydrocarbures. Bien que cette confrontation puisse durer, voici Les premières victoires obtenues par Donald Trump.
Le Mexique déploiera 10 000 soldats à la frontière
Alors qu’il avait signé un décret samedi prévoyant l’entrée en vigueur mardi de 25% de droits de douane pour les produits exportés par le Mexique, le président américain a exploité Un revirement spectaculaire En l’espace de quelques heures. Il a parlé avec Claudia Sheinbaum, la présidente mexicaine. Le milliardaire a salué son “Conversation très amicale” Dans Un article sur son réseau social de véritéexprimant son intention de participer aux prochaines négociations avec son homologue afin de trouver un “accord”. La participation est cruciale pour le Mexique, ses exportations vers le voisin américain dépassant 450 milliards de dollars par an.
Donald Trump a accueilli les engagements solides de Mexico, notamment le déploiement de 10 000 soldats de la Garde nationale à la frontière pour lutter contre le trafic de drogue et l’immigration clandestine. «Nos soldats protégeront la frontière et lutteront contre le trafic de drogue, en particulier le fentanyl», un opioïde qui fait des ravages aux États-Unisa annoncé Claudia Sheinbaum.
Le Canada est déterminé à lutter contre les drogues
Après avoir parlé avec le Premier ministre canadien, Donald Trump, a également accepté de suspendre l’augmentation des taxes sur les douanes pour le Canada, disant «Très satisfait» Négociations avec Justin Trudeau. LLe Canada a promis de nommer un fonctionnaire dédié à la lutte contre Trafic de fentanylPour lancer une force d’intervention conjointe avec les États-Unis contre le crime organisé et enregistrer les cartels mexicains sur sa liste d’organisations terroristes. Cependant, le trafic du Canada est extrêmement limité. Selon les chiffres officiels des services frontaliers américains, moins de 1% du fentanyl saisi aux États-Unis l’année dernière est arrivé du territoire canadien.
Il s’agit également d’une victoire en demi-teinte pour le président républicain, car Justin Trudeau a simplement confirmé la mise en œuvre d’un plan annoncé pendant des semaines. Il fournit 1,3 milliard de dollars canadiens pour renforcer les contrôles des frontières, en particulier avec «Nouveaux hélicoptères» ET “Plus de personnel”. “Près de 10 000 agents” Sera mobilisé, assuré au Canadien. La tension est particulièrement vivante entre les deux pays depuis que Donald Trump a annoncé à plusieurs reprises, voulant faire du Canada sur le 51e État américain.
Le Panama s’éloigne de la Chine
José Raúl Mulino, le président panaméen, a également soumis les exigences de Donald Trump. Dans son discours d’inauguration, le président américain avait dit qu’il voulait «Reprendre» Contrôle du canal pour contrer l’influence de la Chine. Un avertissement renforcé dimanche 2 février par le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, qui a choisi le Panama comme destination pour son premier voyage à l’étranger. Il a menacé le pays avec “mesures” en l’absence de «Changements immédiats» sur la gestion du canal.
À la fin de Sa rencontre avec Marco Rubio, José Raúl Mulino Discussions proposées au niveau “technique” Avec les États-Unis pour répondre aux préoccupations de Donald Trump. Plus concrètement, le président panaméen a annoncé que la réduction de ses relations avec la Chine, en ne renouvelant pas sa participation au World Chinese Infrastructure Project «Nouvelles routes en soie». Conclu en 2017, ce contrat avait fait du Panama le premier pays de la région à s’associer à ce programme de Pékin.
Devrions-nous voir les débuts d’une guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine? Les deux pouvoirs pourraient encore parvenir à un accord dans les prochains jours. «Il est prévu que [Donald Trump] Se stocker avec le président XI [Jinping] Dans les 24 heures à venir “a assuré lundi le porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt.