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Une mère porte plainte pour « violences aggravées » au retour de son fils d’un camp d’été

Choc pour cette mère de famille. Jeudi 29 août 2024, Cécile Lemaire est venue chercher son fils de 11 ans après une semaine en colonie de vacances. Parti d’Oissy (Somme) le 23 août 2024, Jean a passé une semaine à Camaret-sur-Mer (Finistère) dans le cadre d’un séjour organisé par l’ENJ, organisme mandaté par la Communauté de communes Sommes Sud Ouest (CC2SO). Mais à son retour, elle a trouvé son fils couvert de bleus. « Je l’ai récupéré avec un œil au beurre noir », a-t-elle expliqué à France Bleu Picardie. Sans réponse des hébergeurs, elle a alors interrogé son fils, qui a fini par lui avouer l’enfer qu’il avait vécu avec un petit groupe de garçons, âgés de 12 et 13 ans, qui l’avaient frappé et menacé de mort. « Il est réveillé avec des gifles. À chaque pause, il est frappé avec des tongs et des chaussures », a-t-elle poursuivi. Les violences ont notamment eu lieu dans les douches et les chambres, qui n’étaient pas surveillées par les animateurs. Harcelé, le petit garçon a donc préféré ne pas se laver dans le salon pour tenter de se protéger.

« Heureusement que j’ai fait de la boxe », a déclaré le garçon de 11 ans, racontant comment il a réussi à esquiver son groupe d’agresseurs et ainsi éviter le pire. « Ils le forcent à se mettre à quatre pattes et essaient de lui baisser le pantalon. […] “Il s’est ensuite caché dans un buisson jusqu’au soir”, a poursuivi Cécile, expliquant que le garçon ne s’était pas rendu au réfectoire ce soir-là. Une situation que les dirigeants n’ont pas (…)

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