Histoire: Bart de Wever est le nouveau Premier ministre belge

Le chef des conservateurs flamands est devenu officiellement le nouveau Premier ministre belge officiellement, prêtant serment devant le roi Philippe au palais royal. Le leader de 54 ans, dont douze ans en tant que maire d’Anvers (Nord), est le premier séparatiste flamand à prendre les devants du gouvernement fédéral en Belgique. Près de huit mois après les élections législatives, marquées par la victoire de son parti (N-VA) en Flandre, il ancrera davantage le pays à droite avec les quatre partis partenaires de sa coalition.
Bart de Wever a promis d’être plus stricte sur la politique d’asile, la sécurité et le «travail de récompense» en limitant le droit aux allocations de chômage à deux ans. Peu après 9 heures du matin, il a été le premier membre du gouvernement à se qualifier pour le roi Philippe pour prêter serment devant le souverain, le stade institutionnel qui marque l’entrée selon le nouveau gouvernement.
Du côté du casting, cette équipe ignore le principe de parité. Il a un total de onze hommes pour quatre femmes. “Je suis surpris, c’est une honte”, a déclaré Bart De Wever, rappelant que la désignation des ministres était la responsabilité des dirigeants des partis engagés dans la coalition.
La nouvelle équipe succède à celle du libéral Alexander de Croo en place depuis octobre 2020. Il a signé le retour au pouvoir de la Néoflamande Alliance (N-VA), déjà associé à un gouvernement central droit entre 2014 et 2018.
Après une longue attente de sept mois et demi depuis les élections de juin, un accord de coalition avait été scellé vendredi soir entre les cinq parties. L’accord a été compliqué par l’effort budgétaire et les réformes socio-économiques importantes à réaliser pour nettoyer les finances publiques.
En plus de la n -va-de que Bart de Wever abandonne la présidence -, la coalition rassemble les chrétiens démocrates (CD&V) et les socialistes flamands (vooruit), ainsi que deux formations françaises, le mouvement réformateur (MR, Libéral) et le engagé (centriste). Les cinq parties représentent 81 des 150 députés de la nouvelle chambre élus le 9 juin.
Alors que la Belgique fait partie des pays de l’UE ciblés par une procédure de déficit excessive, il s’agit de générer 20 milliards d’euros pour pénétrer progressivement les ongles européens, en limitant les dépenses publiques dans de nombreux secteurs. Un prospect redouté par les syndicats, qui a appelé à une nouvelle mobilisation à Bruxelles le 13 février afin de défendre les plans de retraite spéciaux.
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