Vœux pour 2025. Le PS du Lot s’éloigne de LFI et se moque du député Aurélien Pradié

Geoffrey Cros, Premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste du Lot, a présenté ses vœux aux militants et à la presse, jeudi 23 janvier 2025, dans les locaux de la Permanence Départementale à Cahors.

sous le regard de Jean-Marc Vayssouze-Faure, sénateur PS du Lot.

Ambiance chaleureuse en termes de retrouvailles, mais ton plutôt sérieux et offensant, lors du discours de Geoffrey Cros évoquant d’emblée « un monde marqué par des crises de plus en plus violentes et profondes, la montée des oligarques d’extrême droite… ».

Face à ce constat, le Premier secrétaire fédéral a rappelé l’urgence de défendre plus que jamais la paix « et les valeurs universelles qui nous rassemblent ». Puis le discours est devenu plus dur…

L’action politique plutôt que les postures

Le représentant du PS dans le Lot déplore qu’au niveau national on se concentre beaucoup plus sur les postures que sur le fond, alors qu’à ses yeux la population éprouve « une forme de peur, la peur que tout s’arrête, et le grand vide ». dans lequel la politique jetterait la France. »

Le militant socialiste s’est ensuite lancé dans une analyse du positionnement du PS sur la scène politique nationale. Il soutient que la gauche n’avait aucun intérêt à maintenir le gouvernement en place et affirme que « notre place est dans l’opposition ». Mais M. Cros se demande quel intérêt y aurait-il à faire tomber systématiquement le gouvernement, « sans avoir au moins lutté pendant qu’il était encore temps, pour lui arracher des mesures sociales indispensables ? » Le PS du Lot, sans le dire ouvertement, se démarquerait-il de LFI qui, quelques jours plus tôt, par la voix de Thierry Grossemy, prenait à partie Christophe Proença, le député PS du Lot, l’accusant de ne pas avoir voté pour la motion de censure portée par LFI ? Certainement! Un exercice d’équilibriste en tout cas, dans la mesure où il ne s’agit pas de cibler les électeurs LFI, dont le bulletin de vote pourrait s’avérer indispensable…

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quartier du Lot, que Geoffrey Cros, se sentant libre, décoche ses flèches, quelque peu acides :

– « J’invite par exemple M. Pradié à proposer enfin une loi, et pourquoi pas une idée simple : instaurer un service minimum pour les parlementaires dans l’hémicycle. (La compensation justifierait, je crois, cet effort). Il est facile de commenter la vie politique, de dénoncer une soi-disant « assemblée brouillonne », mais encore faut-il être là pour en être témoin. Avec 7 participations au vote sur plus de 600 séances publiques en 6 mois, soit à peine 1% de participation, difficile de nous convaincre.

Qu’il veuille se présenter comme un rebelle et réinventer la politique, qu’il en soit ainsi. Mais les patriotes de gauche qu’il appelle à le rejoindre depuis des mois ne le suivront pas dans un groupe où les paroles remplacent l’action. La politique se construit d’abord dans les idées et dans l’hémicycle, pas dans les postures. » Il n’est pas certain que ce type de leçon restera sans écho et que le moment venu, le Premier secrétaire fédéral du PS lotois aura droit à un retour de la pareille !

Geoffrey Cros aborde ensuite le sujet de la crise agricole en appelant à une refonte du système, « plus juste et plus rémunérateur ». Idem pour la réforme des retraites, pour laquelle il plaide pour « aucun recul ».

Le Premier secrétaire fédéral termine son discours en évoquant les prochaines élections du calendrier, les élections municipales de mars 2026, pour lesquelles, prévient-il, « chacun aura un rôle à jouer ». Vraiment, pas avant mars 2026, les prochaines élections ?

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