Six jeunes femmes accusent de viol Tony Peillon, qui conteste les accusations. Le « Rocancourt du Tarn » est jugé, à partir de vendredi, à Albi.
Publié le 24/01/2025 08:14
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Il avait été surnommé « Le Rocancourt du Tarn », en référence à l’escroc Christophe Rocancourt, qui avait trompé des célébrités aux Etats-Unis. Tony Peillon, 29 ans, escroc récurrent, est accusé de viols par cinq femmes et d’agressions sexuelles par une sixième, qu’elles avaient auparavant arnaquées. Conteste ces accusations. Elle sera entendue par le tribunal correctionnel du Tarn à Albi, à partir du vendredi 24 janvier.
Il aura fallu l’audition d’une énième victime de l’escroc Tony Peillon pour qu’aux yeux des enquêteurs et de la justice, un autre visage : celui d’un éventuel délinquant sexuel. Ce jour-là, devant la police, une jeune femme accuse l’homme, non seulement de vol, mais aussi de viol. Selon l’enquête, d’autres plaignants ont été révélés.
Leur point commun, selon le juge d’instruction : leur fragilité. Les victimes décrivent des situations similaires : Tony Peillon, dont les experts décrivent le « Caractère prédateur avec tendance à la séduction et à l’influence » Les persuadent de l’accueillir chez eux.
-Le viol, certains, comme les clients de l’avocat Quentin Blanchet-Magon, ne s’en aperçoivent que plus tard : « Il a toujours été dans la manipulation. Il arrive chez les parents, avec une bouteille de champagne, très bien habillé, une très belle tenue. Il dit qu’il travaille dans le monde de la mode. Il fait très bonne impression, très poli, il parle très bien. “
« Il était convenu qu’il dormirait sur le canapé. En tout cas pas dans le lit des victimes. Et puis finalement, ils le retrouvent systématiquement dans leur lit. »
Quentin Blanchet-Magon, lawyersur franceinfo
L’avocat poursuit : « L’une des victimes découvrira Tony Peillon, dans son lit au petit matin, en train de la pénétrer sexuellement. C’est l’acte sexuel qui lui est imposé qui la réveille.
Une question sera forcément abordée lors de ce procès qui doit durer cinq jours : celle d’une éventuelle soumission chimique, soupçon des plaignants que l’enquête n’a pas permis de corroborer. Tony Peillon risque jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle.
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