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Depuis le match aller en Dordogne, l’hermine de Nantes a mué

Depuis leur défaite au Palio, les Nantais sont toujours dans le brouillard.
Photo Jean-Baptiste Marty

En trois mois, l’équipe de Nantes a changé d’entraîneur mais a également changé plus d’un tiers de son effectif. Cependant, elle est toujours avant-dernière.

Le match aller, remporté 81-75 le 27 septembre par Boulazac, n’est plus qu’un lointain souvenir. A l’époque, le BBD ne comptait ni Angelo Warner, suspendu, ni Lucas Demahis-Ballou, blessé.

Mais la donne a bien plus changé du côté de l’Hermine. Laurent Pluvy, l’entraîneur de l’époque, est débarqué dix jours plus tard. Et après un intermède de quinze jours durant lequel l’équipe était dirigée par Antoine Michon, directeur sportif et ancien entraîneur de Boulazac, Rémy Valin est arrivé. L’ancien entraîneur d’Évreux et de Denain, notamment, a, depuis, utilisé tous ses joueurs au niveau des jokers.

Avec trois farceurs

Car autour du Périgourdin Stéphan Gauthier, le leader américain Kyle Riddley est venu remplacer Raijon Kelly, un autre ex-Boulazacois (qui a depuis rebondi en Belgique). Nantes fait également revenir l’intérieur américano-nigérian Bryce Nze (10,8 points, 7,4 rebonds et 15,7 d’évaluation en 33 matchs en moyenne la saison dernière ; 12,8 points, 6,6 rebonds et 14,6 d’évaluation en 6 matchs cette saison) à la place du Suédois Adam Ramstedt. , décevant. Avant de récupérer l’ailier fort Hugo Mienandi, pour compenser les absences de Darel Poirier, tout juste rentré, et de Jean-Fabrice Dossou, espéré après la trêve internationale de février.

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«C’est une équipe qui a complètement changé de profil défensif», constate l’entraîneur Alexandre Ménard. Ils se battent vraiment comme des chiens à chaque match mais n’ont pas été récompensés vendredi dernier à Pau, où ils ont mené 39 minutes. Une défaite 73-70 concédée avec neuf joueurs professionnels, sans l’ailier Louis Marnette, qui pourrait faire son retour face aux Boulazacois.

«Ils sont toujours en urgence», constate Alexandre Ménard. Ils jouent leur survie et, avec eux, auront très envie de s’en tenir. Surtout devant le leader’»

Lionel Dagès
 
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