Décryptage – Si moins d’enfants naissent en France, c’est aussi parce que moins de couples «à long terme» y sont formés. La relation conjugale a en effet perdu son attrait et le phénomène est mondial.
Sur Facebook le 14 janvier, le sociologue Julien Damon a battu le tambour. «Votre attention: article important», a-t-il écrit, partageant une enquête à partir de Temps financier publié quelques jours plus tôt. Son titre? «La récession relationnelle devient mondiale.» Sa thèse? La baisse massive de la fertilité – même en Afrique – est liée à la baisse du nombre de couples stables. Une déconjugalité à partir duquel une baisse des naissances en résulte. Après «C’est l’économie, stupide»c’est le «C’est amour, idiot» («C’est l’amour, stupide»).
En transformant les données de l’Organisation internationale du travail, le «baromètre arabe», un réseau de recherche basé à l’Université de Princeton, et des agences nationales de statistique, le journaliste John Murdoch démontre que depuis les années 2000, la chute du nombre d’enfants est moins due à la Composition réduite des familles – moins d’enfants par ménage – que pour le plus faible nombre de ménages. En Finlande, par exemple, les couples décident plus souvent de se séparer que d’avoir un bébé, «Un renversement radical de la norme historique». Une bizarrerie sans précédent: dans l’imagination collective, l’amour est la richesse offerte à tous…
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