“Je n’arrive pas à croire qu’à cause des chauves-souris, on puisse arrêter un projet de 31 millions d’euros qui va relancer l’économie et l’emploi, il faut trouver une solution, tout en préservant la biodiversité”, prévient Jean-Marc Dumoulin, le maire de Villemur-sur-Tarn. (Haute-Garonne). Alors que l’élu de cette commune de plus de 6 000 habitants travaille depuis deux ans avec le promoteur immobilier Essor à la revitalisation de l’ancienne friche industrielle Brusson, où l’on fabriquait jusqu’en 2006 les fameuses pâtes aux cheveux d’ange, la présence d’un des milliers de chauves-souris sur ce site datant du XIXème siècle met en péril tous leurs projets.
Le 15 janvier, un rapport du Conservatoire des espaces naturels d’Occitanie (CEN) recommandait de ne pas perturber par des travaux les cinq espèces protégées de chauves-souris, dont les murins à oreilles ébréchées et les grands rhinolophes, qui fréquentent ces friches entre le printemps et l’été.
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