Par
Editorial Essonne
Publié le
23 janvier 2025 à 6h12
Au printemps dernier, les services de contrôle informatique ont été intrigué. Ils se sont rendu compte, après quelques vérifications, que deux lecteurs de codes-barres, géolocalisés à Brétigny-sur-Orge, avaient été utilisés pour déclarer des colis faussement perdus.
Une plainte déposée en mars 2024
Les mécanismes de la fraude étaient formidables. Kevin*, un jeune homme de 23 ans, a demandé des utilisateurs du E.commerce en boucle ouverte sur l’application Instagram. Il était chargé de collecter les références des produits à livrer aux particuliers.
Une fois ce sésame en poche, il a demandé à son complice d’utiliser des clignotants volés qui permettaient de déclarer ces objets perdu ou détruit. Les clients étaient remboursés et payés, selon une grille de prix précise basée sur la valeur du bien, une commission plutôt juteuse.
L’affaire était bonne, le plan bien répété. De l’argent facile pour les escrocs, des produits à prix réduits pour les clients et Un préjudice de plus de 30 000 euros pour La Poste en seulement un mois.
Un mars 2024, une plainte a été déposée après le vol de plusieurs appareils permettant de flasher le code-barres des colis, dans les locaux de La Poste de l’Essonne et du Val-de-Marne. Après une rapide enquête, un de ses appareils a été connecté via sa connexion WiFi à un appartement de Brétigny-sur-Orge.
-Des peines de prison allant de 4 mois à un an
L’appareil détourné a été saisi chez un couple, parents de 3 enfants. Les investigations bancaires permettront d’identifier transferts suspects. Leurs échanges téléphoniques sans équivoque prouveront finalement leur implication.
Initialement, les 3 prévenus n’a pas reconnu les faits pendant leur garde à vue. Lors de leur jugement, ce mardi 21 janvier, devant la 5e chambre criminelle du tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes, les complices se sont davantage montrés virulents pour se protéger mutuellement.
Kevin, 23 ans, travaille en CDI dans une entreprise de cosmétiques. Jusqu’à présent, il n’avait jamais été condamné. Malik*, qui a volé les scanners comme l’attestent les images de vidéosurveillance, a un passé criminel plus grave. L’homme de 32 ans, cariste intérimaire, a déjà effectué reste en prisontandis que sa compagne du même âge, sans casier judiciaire, est maquilleuse professionnelle indépendante.
Lors de ses réquisitions, le procureur de la République a stigmatisé leur malhonnêteté et leur goût prononcé pour l’argent facile. Les escrocs ont été condamnés à des peines de prison avec sursis allant de 4 mois à un an d’emprisonnement. Ils sont obligés de rembourser conjointement plus de 40 000 euros en réparation du préjudice subi.
*Les prénoms ont été modifiés.
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