Vendredi 10 janvier après-midi, tous les délégués de classe du collège Marie-Curie (classes de 6e aux classes de 3e) ont été reçus à la mairie par le maire, Laurent Civel. Il avait proposé ce moment de partage au collège, d’abord pour féliciter ces jeunes qui, « en se présentant à ces élections internes de leur établissement et en étant élus, ont accepté de consacrer une partie de leur temps aux autres. Et c’est ainsi dans la vie démocratique, des élections municipales aux élections européennes. »
Cette réunion avait donné lieu auparavant à une conférence des délégués au collège. Une série de 22 questions a été établie avec le nom de chaque intervenant. La démarche a donc été bien structurée, la directrice Frédérique Baradel a pu appeler chaque élève alors qu’ils posaient ces questions au maire et à ses conseillers municipaux. Ces derniers étaient représentés par Marie-Hélène Pallarès, qui exerce une double fonction : secrétaire du collège et conseillère municipale. A l’enregistrement des débats, la nouvelle Pauline Jeanen.
La fonction d’élu détaillée
Les jeunes ont bien compris le rôle du premier magistrat : son objectif, son éligibilité, ses études pour accéder à ce poste, le vote du budget décidé en commun selon les priorités – comme la cantine gratuite dans les écoles maternelles et primaires. –, le programme était déjà vaste avant d’aborder la rémunération.
« Tout en étant directeur du Sydec, je consacre 35 à 40 heures supplémentaires par semaine à écouter tout le monde, à maintenir l’économie, les services publics et bien d’autres projets », explique Laurent Civel. D’où la question de la rémunération et la réponse : « Pour moins qu’un SMIC ! » »
-« Alors pourquoi devenir maire ? », ont demandé les étudiants. « Par envie et je ne regrette rien. Je dirais même que c’est la meilleure décision que j’ai pu prendre de toute ma vie », leur a-t-il répondu. Avec leurs questions pointues, les étudiants n’ont eu aucun scoop ; lorsqu’ils ont demandé à l’édile s’il allait se représenter, il leur a simplement répondu : « J’en saurai plus l’été prochain. »
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