RAPPORT D’AUDIENCE – Selon l’ancien président, il était impossible de conclure un pacte de corruption avec le colonel Kadhafi en présence d’un large public.
Selon le Parquet national financier (PNF) qui soutient l’accusation au procès de « financement libyen », tout s’est passé sous une tente bédouine le 6 octobre 2005. Ce jour-là, Nicolas Sarkozy, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, est reçu à Tripoli par Mouammar Kadhafi. Il aurait profité d’un bref tête-à-tête pour demander plusieurs millions d’euros au « Guide » afin de compléter la trésorerie de sa campagne présidentielle de 2007.
Pour ne rien arranger, le futur président de la République aurait eu des contacts avec le pestiféré originaire de Tripoli, Abdallah Senoussi. Le beau-frère du dictateur, chef de ses services de renseignement intérieur, condamné à la prison à vie pour son rôle dans l’attentat contre un DC-10 d’UTA en 1989 (170 morts, 54 Français), est théoriquement inaccessible. Il n’est cependant pas contesté qu’il a réussi à rencontrer Claude Guéant, directeur de cabinet du ministre, le 1est octobre lors de son « voyage précurseur ». Ce n’est pas non plus contesté…
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