Depuis le 16 janvier, la procédure de recensement a démarré en France. Une formalité administrative décisive pour organiser la vie locale et qui vous expose à une amende en cas de refus ou d’oubli. Explications.
Chaque année, le recensement fait son grand retour pour compter les habitants, et 2025 ne fera pas exception. Depuis le jeudi 16 janvier et jusqu’au 22 février 2025, les agents de l’Insee sillonnent la France pour cette opération cruciale. Que vous habitiez une grande ville ou un petit village, ne soyez pas surpris si vous recevez une visite ou si une lettre arrive dans votre boîte aux lettres. Mais avant de décider de sauter cette étape, voici tout ce qu’il faut savoir sur le recensement… et l’amende encourue si vous refusez de coopérer.
Le recensement est bien plus qu’une simple formalité administrative. Il permet de connaître le nombre d’habitants de chaque commune, déterminant ainsi de nombreux aspects de la vie locale comme la répartition des dotations ou subventions allouées par l’Etat, le nombre de sièges au conseil municipal ou encore la localisation des équipements publics tels que comme les écoles, les pharmacies ou les infrastructures sportives.
Recensement : qui est concerné et quand ?
En clair, chaque donnée collectée contribue à façonner votre cadre de vie. Par exemple, une commune de moins de 2 500 habitants ne peut pas accueillir une pharmacie, comme le souligne Muriel Barlet, chef du service démographie à l’Insee, sur le site Internet. Actu. Ces données sont donc essentielles pour ajuster les politiques locales. La fréquence et l’étendue du recensement dépendent de la taille de la commune. Pour les communes de moins de 10 000 habitants : le recensement est organisé tous les cinq ans. En 2025, elle se déroule du 16 janvier au 15 février en France métropolitaine, aux Antilles et en Guyane, et du 30 janvier au 1er mars à la Réunion et à Mayotte.
Pour les communes de plus de 10 000 habitants : seul un échantillon de 8 % de la population est recensé chaque année. Les dates vont du 16 janvier au 22 février en France métropolitaine, aux Antilles et en Guyane, et du 30 janvier au 8 mars à la Réunion et à Mayotte.
-Recensement : que se passe-t-il si vous refusez de coopérer ?
Si vous êtes concerné, un recenseur mandaté par votre mairie viendra frapper à votre porte. Vous pourrez également être invité à remplir un questionnaire en ligne via une lettre officielle contenant vos identifiants personnels. Les informations recueillies restent confidentielles et sont strictement régies par la loi.
Voici une information que beaucoup ignorent : refuser de participer au recensement peut avoir des conséquences. Selon l’article 3 de la loi n°51-711 du 7 juin 1951, toute personne interrogée est tenue de répondre avec précision et dans le délai imparti. En cas de refus, vous encourez une amende de 38 € pour « refus persistant », et une mise en demeure peut vous être adressée par votre mairie. De plus, fournir des informations intentionnellement inexactes peut également entraîner des sanctions. Pour éviter de transformer une simple formalité en aventure administrative et de dépenser 38 € inutilement, mieux vaut jouer le jeu.
Journaliste passionné de questions de société et d’actualité, Hugo met sa plume au service de l’information. Intéressé par toutes les thématiques, de l’impact de l’intelligence artificielle sur…
France
Related News :