Elle l’exige à chaque manifestation dans le Loir-et-Cher depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël, le 7 octobre 2023. Quinze mois plus tard, l’association France Palestine Solidarité 41 (AFPS 41) parle d’une ” relief “ pour qualifier l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza, ce dimanche 19 janvier 2025.
“C’est un premier pas mais c’est un soulagement fragile et temporaire”raconte Leïla Petit, une des porte-parole de l’AFPS 41 qui défilait régulièrement dans les rues de Blois. « Le gouvernement israélien d’extrême droite se réserve le droit de reprendre les hostilités au moindre prétexte. Nous ne sommes pas en paix. »
« Nous attendons la mise en œuvre »
Si ces derniers ont vu les scènes de liesse à Gaza et au ” comprendre “Difficile pour le militant d’être pleinement heureux après plus d’un an de « guerre génocidaire. Le désir de colonisation est toujours là. Ce n’est pas parce que les armes se taisent qu’il y aura un retour à la vie normale. »
La trêve permettra, au minimum, de permettre l’arrivée d’une aide humanitaire importante dans ces territoires. “Bonnes nouvelles” face au « Un dénuement total parce qu’Israël a attaqué le système de santé »continues Leïla Petit.
-Pour rappel, la première phase de l’accord conclu prévoit la cessation des combats et la libération de 33 otages détenus à Gaza depuis six semaines. En échange, Israël promet de libérer 737 prisonniers palestiniens. « Nous sommes ravis car chaque vie civile compte, aussi bien celle des otages que celle des prisonniers palestiniens. Mais nous attendons la mise en œuvre. »
À long terme, le porte-parole espère voir le « passe du droit international » en brandissant la résolution adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU le 18 septembre, qui « exige qu’Israël mette immédiatement fin à sa présence illicite dans le territoire palestinien occupé ».
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