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cherchez la petite créature chez Meli, vous la trouverez !

Une nouvelle fois dans le cadre d’Autofocus 2025, Nicolas Le Flohic nous plonge dans un monde fascinant qu’il a lui-même intitulé Cherchez la petite bête. Ce photographe et graphiste confie : « Ma macrophotographie est une forme de méditation : le temps s’arrête, l’esprit se vide et le voyage commence. »

Et la petite créature, à force de la chercher, il semblerait que Nicolas l’ait trouvée et fixée à jamais sur un support. « Depuis une dizaine d’années, je me consacre à cette discipline qui consiste à immortaliser de très petits sujets avec un fort taux de grossissement. Certains insectes ne dépassent pas le millimètre. » Grâce à un objectif dédié, il peut atteindre un grossissement impressionnant, révélant des détails invisibles à l’œil nu.

« Une source inépuisable de découvertes »

Sa matière préférée ? Insectes. « Observer leur monde miniature, capturer leurs formes, leurs textures et leurs couleurs surprenantes est une source inépuisable de découvertes. » Les trente photos sélectionnées sont une invitation à explorer un univers riche en espèces mystérieuses et souvent méconnues. Ce petit monde est souvent à portée de main. « Quelques pas dans mon jardin suffisent pour les retrouver, mais les promenades restent une source pratiquement inépuisable. » Certains endroits sont cependant plus favorables, l’insecte y revenant plus familièrement.

Nicolas n’hésite pas à photographier le même insecte en précisant : « Son attitude n’est jamais la même et son accompagnement offre un cadre différent. » Une feuille peut servir de décor naturel, faisant ressortir les couleurs chatoyantes du petit animal.

Chaque photo a sa propre légende

Tout au long de l’exposition, une belle libellule rouge semble rire : « Quel visage ! » Là, un papillon de nuit dresse ses belles antennes surdimensionnées et, à quelques pas, une juvénile punaise verte offre de très belles couleurs variées. Une précieuse ceratine, petite abeille solitaire bleu métallique, ne dépasse pas 7 mm.

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Nicolas avoue : « Un diablotin femelle mesurant 3 à 4 cm et qui peut rester immobile des heures durant reste mon cliché préféré. »

Le photographe ne se contente pas de fixer un insecte sur pellicule, il mène des recherches pour s’immerger dans son mode de vie. Chaque photo est légendée fournissant des détails clairs et précis.

Alors, visiteurs, franchissez la porte, levez les yeux et découvrez ce monde merveilleux ! Peut-être, si vous écoutez attentivement, un léger bruissement d’ailes vous guidera-t-il dans ce monde insoupçonné.

 
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