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près de 300 personnes rassemblées pour soutenir Nicolas Cucchi

En quelques minutes, peu avant 15 heures ce samedi, la salle du conseil municipal de la mairie annexe de Zonza, à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio, s’est remplie. Environ 300 personnes sont venues. Anonymes, militants, élus locaux ou régionaux et représentants de l’État, dont le préfet de Corse, Jérôme Filippini, et le sous-préfet de Sartène, Anthony Barraco, étaient là pour soutenir Nicolas Cucchi. Le maire de Zonza a été visé samedi 11 janvier par l’incendie criminel de trois chalets du camping qu’il exploite, situé dans sa commune.

Dans toutes les bouches, “surprendre” de nous voir si nombreux malgré le mauvais temps : “Même si on se doutait qu’il y aurait du monde, on n’imaginait pas à ce point”. Et dans toutes les bouches, le même discours : « Collégialité, union, cohésion » contre le « des lâches, des lâches, des imbéciles » pour Pierre Marcellesi, président de la communauté de communes d’Alta Rocca ; de la « des pratiques mafieuses contre lesquelles il faut dénoncer »selon Jean-Paul Panzani, conseiller territorial représentant Gilles Simeoni ; LE « devoir d’être uni et ferme » face au «des atteintes aux valeurs qui nous unissent et fondent notre société»Le président de l’Association des Maires de Corse du Sud, Jean-Jacques Ciccolini, a déclaré en corse : « Une violence basta. C’est odieux d’imaginer que, depuis le reste du monde, des gens nous regardent et se disent que la Corse est réduite à cette violence.».

« Insupportable » de tenter « d’intimider un élu de la République »

On a également ressenti dans les discours une certaine exaspération à l’égard de la “menaces” OMS « fusionner tous les jours » contre les élus, « 500 maires démissionnent chaque année »a insisté le maire de Porto-Vecchio, Jean-Christophe Angelini, tandis que Nicolas Cucchi est revenu, laconiquement, sur les tensions que peut provoquer l’élaboration d’un PLU.

Un point sur lequel le préfet, Jérôme Filippini, a dénoncé un acte « d’autant plus insupportable qu’il cherche clairement à intimider un élu de la République » qui a le « légitimité démocratique pour faire des affaires sur son territoire ». Il voulait dire « ceux qui s’imaginent pouvoir intimider ou semer la peur » qu’ils ont « délit ». « Que tous ceux qui pensent recourir à la violence pour faire valoir leurs intérêts personnels, idéologiques ou matériels, n’imaginent pas un seul instant qu’ils seront pacifiques. » Le message est clair.

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La nécessité d’un soulèvement populaire et du soutien de l’État

Que signifie combattre ? Il y en a deux, complémentaires, selon les élus : l’élan populaire – « il est grand temps que notre société se regarde dans un grand miroir et fasse son examen de conscience »» a exhorté Jean-Christophe Angelini – et un soutien de l’État, sollicité notamment par le député Paul-André Colombani, soutenu, entre autres, par Jean-Paul Panzani pour qui le « convergence entre l’autorité de l’Etat, la responsabilité des élus corses et le tissu économique corse » permettra « trouver une réponse au fil du temps » verser « bloquer ce qui détruit la société corse dans son ensemble ».

L’enquête menée la semaine dernière, a assuré le préfet Filippini, permettra de faire la lumière sur l’incendie criminel et sur son(ses) auteur(s). « Et avec l’autorité judiciaire, nous ne ménagerons pas nos efforts ». Trois incendies distincts, qui ont détruit autant de bungalows au sein du camping exploité par Nicolas Cucchi, ont été constatés par les enquêteurs de Zonza. Une enquête a été ouverte par le parquet d’Ajaccio pour « destruction par moyen dangereux » et confiée à la brigade de gendarmerie de Sartène.

 
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